Je suis désolé, mais ce que vous dites ce n’est pas vrai. En 1945, le Maréchal ne s’est pas couché. La défaite de la guerre menée par les politiciens de la troisième république dont certains essayaient d’embarquer à Bordeaux sur le Massalia était consommée. Le Maréchal, il a essayé de sauver ce qu’il était encore possible de sauver :
 L’empire (M. ZEMMOUR lui en est reconnaissant pour ses coreligionnaires sépharades).
 La réduction du nombre de prisonniers. En l’absence d’armistice, ce n’est pas 1,5 M de prisonniers qui seraient partis en Allemagne, mais 5 millions. Heureusement qu’ils n’étaient pas soviétiques, car à leur retour au pays, ils auraient été déporté au goulag, sous prétexte d’avoir soutenu l’effort de guerre allemand.
Des dizaines de milliers de morts inutiles. Le Maréchal était parfaitement d’accord avec le général WEIGAND, il ne faut pas prolonger une guerre perdue. Je dis guerre et non bataille, car à l’époque, ni les Etats-Unis, ni l’URSS, ni le Japon n’étaient parti prenantes au conflit, bien mieux, l’URSS était alliée objective de l’Allemagne et lui fournissait de nombreuses matière première (la France a également exporté de l’acier en direction de l’Allemagne jusqu’en 1937).
Je ne sais pas quelle propagande gaulliste on vous a fait ingurgiter à Saint-Cyr, mais il ne fait aucun doute que, de nombreux hommes politiques et historiens britanniques l’ont reconnu, l’armistice, signé "entre soldats et dans l’honneur" a été une faute majeure commise par Hitler qui lui avait de l’admiration pour le vainqueur de Verdun.