Identité ou souveraineté : débat tendu entre Asselineau et Gentillet (RN)
9 février 11:24, par AlexCorky21Il y a quand même une question lancinante qui m’obsède depuis un certain temps. Pourquoi malgré toutes les personnes intelligentes et de bonne volonté, les choses ne changent-elles pas ? C’est bien que collectivement, il doit nous manquer quelque chose.
Monsieur Asselineau fait toujours du Frexit l’alpha et l’omega de tous les problèmes ; or, on voit que le Brexit n’a pas vraiment eu le résultat escompté, et on voit même que sur certains sujets comme l’immigration, la situation est pire qu’en France.
Et en ce qui concerne un pays qui n’a jamais fait partie de l’UE comme la Suisse, on voit, alors que cela devrait être la démocratie la plus évoluée du monde, que sur le Wokisme par exemple, ça semble être pire que la France (cf l’arrestation de Soral par rapport à l’histoire de la grosse l**bienne).
Alors peut-être que le problème véritable est bien plus sérieux que l’appartenance à l’UE (que je ne cherche absolument pas à réhabiliter). Et Asselineau cherche à se cacher derrière le fait qu’il a raison, de la même manière que Chouard a raison quand il demande plus de démocratie, ou que Charles Gave veut une meilleure gestion de l’économie par exemple, et la même chose évidemment pour Gentillet. On voit que l’approche de la raison raisonnable et raisonnante ne porte pas vraiment ses fruits. On n’est même pas capable d’amener Jordan Bardella au gouvernement, ce qui n’est pourtant pas grand chose, mais qui aurait le mérite de marquer une forme de rupture même si on serait forcément déçus derrière.
Il ne suffit donc pas de détenir une part de vérité pour gagner. Peut-être y-a-t-il un nœud gordien à trancher qui s’appelle la condamnation de presque tous les nationalismes par le procès de Nuremberg. On n’a sûrement pas suffisamment déconstruit la vision des mondialistes. Il faut quand même se rendre compte que Macron est toujours au pouvoir malgré tout ce qui s’est passé, malgré les gilets jaunes, malgré les confinements, malgré "j’ai très envie de les emmerder", et malgré toutes les violences physiques et psychologiques qu’il a pu faire subir au peuple français.
Alors c’est bien qu’il manque quelque chose à nous tous pour renverser la table ! Je me rappelle d’une intervention de maître Viguier le soir de l’élection de Macron où il disait qu’il faudrait dédiaboliser autrement, c’est à dire se lancer dans un vrai travail de déconstruction de l’idéologie dominante. Et je remarque que ce travail n’a toujours pas été fait, ou du moins de manière très insuffisante !