Alain Soral – Où va ce monde
16 février 16:37, par François
Ecouté le premier 1/4 d’heure sur la dichotomie entre ancien et nouveau testament. Après avoir lu presque tout Alain Pascal, Hillard, Hindi, Guyénot, Atzmon, Girard et Sylvain Durain (dont le concept de "matriarcat sacrificiel" est intéressant et à rapprocher de votre livre "Vers la féminisation) je crois que l’on peut sortir de ce dilemne du "mauvais" et du "bon" dieu en ayant une approche non pas religieuse mais métaphysique et anthropologique. Jusqu’à la "Révélation" l’humanité est en "quête d’un Dieu unique", des Summériens, Egyptiens aux Grecs en passant par les hébreux. Ces derniers ont quelques intuitions d’un Etre créateur duel et non pas "Un" du cosmos.
Ce dieu est tantôt jaloux et tyrannique et tantôt bienveillant en refusant les sacrifices à sa gloire (Abraham). Sacrifices humains pratiqués par toutes les peuplades sur terre. L’intelligence du christianisme c’est d’une part d’acter que l’Etre créateur du Cosmos n’est pas de même nature que sa création (dualisme en non pas monisme) et d’autre part de se donner lui-même en sacrifice pour révéler que celui-ci n’est pas la solution.
Comme Le dit Simone Weil le message est passé et Dieu "se retire" en laissant les hommes libres et responsables de leurs actes ici-bas.
Que l’on soit croyant ou pas il faut bien admettre que cette doctrine allie transcendance et rationalité. Donc on prend et surtout on défend pour le bien de tous.