...le dessin de presse et la BD ne peuvent être que de gauche...
Konk, dont Wolinski a dit qu’il était le plus doué de tous les dessinateurs politiques, dont Plantu et Chenez admirent le trait, commence à gauche, au Monde, à 25 ans, de1969 à 1973 et de 1975 à 1982, puis Le Matin (1982-1984) et L’Événement du jeudi (1984-1987).
“Douteur professionnel à l’égard du discours dominant”, Konk découvre les écrits de Robert Faurisson par “des copains journalistes au Monde“.
Des collègues “juifs”, “très troublés par ces textes”. “Beaucoup s’étaient laissés convaincre par ses thèses avant, finalement, de rentrer dans le rang”, mais pas lui, sa carrière en pâtira donc : adieu L’Evénement du Jeudi et autres.
La Shoah est pour lui “une véritable obsession” : “on parle de l’Holocauste, ou du moins on y fait allusion, trente fois par jour. C’est le pivot du monde occidental”.
À partir de mai 1987, il collabore au Figaro, Valeurs actuelles et Minute.
Il est renvoyé du Figaro par Franz-Olivier Giesbert après avoir fait circuler un texte demandant la liberté de parole pour les négationnistes.
Il dessinera également dans La Grosse Bertha et jusqu’en 1991 dans L’Idiot international.
Refusé par la presse de gauche comme de droite, il ne publiera plus que dans les journaux d’extrême droite avec des dessins s’attaquant entre autres à l’immigration, la classe politique et l’État, l’avortement, et l’adoption par les homosexuels.