« Si les États-Unis continuaient à fournir des armes à l’Ukraine, alors il serait tout à fait juste que l’Europe, en termes de charge financière de ces livraisons, en paie le plus lourd tribut ».
Les Européens devraient payer pour creuser le fossé avec leur partenaire énergétique naturel (et voisin) dont dépend leur compétitivité économique... et ils l’acceptent !
Le fait qu’aucune entreprise européenne ou syndicat d’entreprises européennes n’ait payé pour faire assassiner Ursula von der Leyen et sa clique a une immense portée politique.
C’est donc que toutes les entreprises européennes ont intérêt à rester du côté des Etats-Unis et de l’OTAN, c’est plus avantageux pour elles économiquement.
Les entreprises européennes gagnent toujours plus en se soumettant aux diktats américains qu’en y résistant. Et donc, il y a là la preuve concrète d’une grande erreur d’analyse des "dissidences".
L’argent ne ment pas, malheureusement. Les intérêts matériels sont d’une honnêteté implacable : ils vont là où sont les profits, ils fuient les pertes comme la peste.
Si les entreprises européennes avait le moindre intérêt à préférer la Russie aux Etats-Unis, Ursula von der Leyen aurait été assassinée il y a longtemps. C’est meilleur pour les entreprises européennes de choisir le camp américain que le camp russe, concrètement, de la façon bassement matérielle, tous comptes faits.
On ne peut pas nier aux entreprises leur instinct pour le profit et toutes les entreprises d’Europe flairent plus le profit du côté des Etats-Unis que de la Russie. L’énergie bon marché qu’offre la Russie ne compense pas le marché américain. Et si la Russie voulait renouer avec l’Europe, il lui faudrait offrir un prix des hydrocarbures si bas qu’il renverse l’intérêt bien compris des entreprises européennes, il lui faudrait faire un dumping politique en vendant son gaz à un prix si bas que ne pourraient pas le refuser les Européens.