Merci à Béa pour cette utile synthèse !
Le sujet n’est pas simple à corriger. On voit bien partout, et surtout en province, que la facilité consistant à aller remplir son caddie dans un hangar à malbouffe reste largement plébiscitée. Les habitudes sont bel et bien ancrées, comme le rappelle un commentateur ci-dessous.
Les circuits courts sont effectivement présents dans les villages et petites villes mais restent encore modestes. L’ampleur du problème pollution généralisée + aliments transformés et toxiques fait que la durée de vie a déjà enclenché une notoire diminution. Ce qui est déjà observé aux EU déboule toujours en Europe quelques années après.
On ajoutera à la synthèse de Béa le dramatique problème des flux de drogues chimiques en tout genre qui, eux, ne diminuent pas, et pour cause... Je rappellerai ici le remarquable travail de Tatiana Ventôse et de son compagnon qui ont réussi à publier leur livre ("Le Temps des producteurs") après moult difficultés et dans lequel on apprend, entre autres, que le PIB signifiait initialement LA PRODUCTION intérieure brute jusqu’au jour où une petite manip transforma la formule en LE PRODUIT intérieur brut... ce qui eut pour conséquence de pouvoir tranquillement introduire dans le chiffre de production la prostitution, le CA de la vente des drogues, et la corruption tolérée partout !
Grâce à cette manœuvre, la PRODUCTION originale représentée par les agriculteurs LOCAUX a été réduite à peua de chagrin sans qu’on s’en aperçoive. C’est dire si la santé générale ne pourra(it) être retrouvée que si l’intégralité du système économique change...
Reste à savoir si les masses déjà très zombifiées seraient en mesure d’un tel changement. Perso... j’en doute.