Une excellente présentation "express" des contes de ma mère l’oye par Cerise.
Petite remarque au sujet de l’accès des enfants à ces contes : il me semble bien que Bettelheim conseille de lire les contes aux enfants, de les leur raconter même, c’est-à-dire de les rendre vivants, charnels. L’enfant pourra par la suite retrouver la version livresque, "figée" de ces HISTOIRES, au meilleur sens du terme. Je pense que c’est important car c’est sous cette forme vivante, organique, que ces histoires se transmettent et s’appréhendent le mieux. De plus, c’est le chemin qu’elles ont elles-mêmes emprunté : de l’oralité à la canonisation écrite par Perrault.
Je me permets d’ajouter, pour les adultes un peu curieux de tout, la référence à une rapide "étude" sur les contes de Perrault et leur possible (très probable d’après l’auteur) symbolisme alchimique : « Charles Perrault, conteur et hermétiste » de Jean-Pascal Percheron.
D’après cet ouvrage, Charles Perrault possédait « la grande Connaissance des Arcanes du Grand Œuvre », le grand œuvre étant l’alchimie, le "travail au foyer", l’une des tocades des sociétés secrètes et mouvements intiatiques de son époque.