Si Brigitte n’avait pas été une femme, on aurait dit qu’elle a des couilles de se présenter sur un plateau de télé alors qu’elle ne représente qu’elle-même, et ce, pour parler de l’état d’esprit d’un président infantile ,en proie à des névroses obsessionnelles,qui a l’air de sombrer dans la dépression, comme pendant les mois qui précédèrent la révolte des gilets jaunes . Brigitte à tous les culots. Elle s’est trouvée propulsée au sommet de l’Etat grâce à l’élection sujette à caution de son mari et se croit autorisée à faire la morale aux Français en faisant valoir le droit au respect pour celui qui ne respecte pas le peuple qu’il a fait massacrer par sa police, laissée libre de crever des yeux en toute impunité. Brigitte vient quémander un peu de pitié pour le bourreau des gilets jaunes dont l’égocentrisme n’a d’égal que le mépris de ceux qui, pour lui, ne sont rien. Macron, complètement déconsidéré, bafoue l’esprit de la constitution qui impose au Président , confronté à une majorité introuvable , d’en tirer les conséquences, soit en nommant un premier ministre RN chargé d’appliquer le programme plébiscité par une majorité de Français, soit en démissionnant car sa fonction ne lui permet plus d’exercer les pouvoirs qui lui sont attachés. Ce n’est plus lui qui fixe les grandes orientations de la politique du pays. Il s’agit d’un chef de l’Etat très affaibli, qui ne décide rien , à part pour échafauder des théories fumeuses recourant à des artifices et à des coups médiatiques pour créer l’illusion d’un président à la barre du bateau France, alors qu’en l’absence de majorité, la Constitution ne lui assigne plus qu’un rôle de figuration indigne de la fonction présidentielle. Et dire que des constitutionnalistes s’accommodent de ce tour de passe-passe , source d’instabilité politique, alors qu’une interprétation raisonnable de la Constitution impliquerait un départ du Président. Il est évident que les habits constitutionnels sont bien trop larges pour Mr. Macron dont l’attitude méprisante suscite de nombreuses interrogations.