Les Grecs acceptaient la réincarnation. Au VIè siècle de l’Empereur Justinien l’Eglise avait condamné conciliairement les propositions d’Origène, mort trois siècles auparavant en 253, sur la réincarnation.
C’est certainement un tour de force de parler de civilisation héléno-chrétienne, avec un pareil hiatus au sujet d’un aspect fondamental de leur cosmogonies.
Les vies antérieures n’ont pas été perdues pour tout le monde. En cacher la conscience dans une amnésie forcée soustrait de la conscience tout l’impact trans-générationnel des vies antérieures sur les vie présente et futures, fait souvent d’envoûtements liant l’âme dans l’ensemble de ses réincarnations à venir. Une façon subtile pour Satan de faire croire qu’il n’existe pas, quand on croit exclusivement à l’immortalité future de l’âme.
Pourtant, le texte même du premier chapitre de l’Evangile de Jean (1:21), dans la question posée à Jean le Baptiste, afin de savoir qui il était, et s’il n’était pas Élie (le Prophète), — à laquelle il répond par la négative—, montre à l’évidence que le Baptiste et ses interrogateurs parlaient de la réincarnation d’Élie, et de la possibilité du corps du Baptiste d’héberger l’âme d’Élie.
Un mémoricide parmi d’autres.