Guillaume Meurice se rapproche dangereusement d’E&R
18 décembre 2024 16:06, par Puck974Faut oublier les lois de la physique. Ici ce qui compte ce sont les lois de l’imitation mais aussi les lois de la perception pour lesquelles le nombre (la masse) compte, bien sûr, mais elle ne fait pas tout.
Au fond, on est sur de la psychologie de la prise de conscience et ça, pour sûr, ce n’est pas une science achevée. Elle serait même plutôt balbutiante.
Disons que, comme dans les perceptions instables, par exemple d’un coin de cube qu’on voit en creux ou en relief en fonction de détails ou des centrations de l’attention, un petit rien peut amener une réorganisation de l’ensemble.
C’est ce phénomène de conversion individuelle que connaissent tous les moutons qui, comme cela m’est arrivé avec 9/11, viennent à comprendre que la marche du monde est mieux expliquée par le "Grand Jeu" d’une élite que par le réchauffement climatique anthropique ou la bêtise infinie des masses panurgiques.
Une minorité active, constante et consistante peut amener la bascule d’une majorité en suscitant une telle réorganisation de la vision du monde. Mais le processus sera d’autant plus difficile et long à mettre en oeuvre qu’elle se trouvera systématiquement diabolisée par les marionnettes politiques et médiatiques du pouvoir véritable, celui qu’on reconnaît, comme disait Voltaire, au fait qu’on ne peut pas le critiquer.
Ce qui peut, bien sûr, accélérer les choses c’est quand le pouvoir se transforme lui-même en diable sous les yeux d’un public ébahi qui, parce qu’il ne sait plus quoi penser, devient disponible pour basculer de côté de la vérité : un chat devient un chat et un génocidaire un génocidaire.
Soral, Dieudonné, Meurice sont comme les prophètes bibliques mis à mort par ceux qui n’aimaient pas ce qu’ils disaient. Ils ont préparé le chemin mais la bascule s’est faite après : quand ceux qui se prétendaient sans tâche ont mis à mort un innocent en l’accusant mensongèrement de crimes qu’il n’avait pas commis.
La doxa du pouvoir continue de faire croire que le 7 octobre permet de condamner a priori tous les Palestiniens. Mais cette posture victimaire devient de moins en moins tenable car l’innocence des civils palestiniens devient chaque jour plus visible : aucune communauté humaine ne peut mériter un tel traitement. Nous voyons enfin mise à nue la violence qui mène le monde depuis l’aube des temps.
Tout cela vient à terme, oui, bascule il y aura, car la Révélation s’accomplit et le mythe de l’innocence (des foules) victimaires s’effondre sous nos yeux.