Résumé : Une géronte hystérique et ivre du droidizraelasedéfendre, mais irrespectueuse du droit du public à se détendre, a subi un affront textile. Le GIGN, la brigade anti-terroriste, et l’unité d’élite des chasseurs alpins étaient indisponibles ce soir-là, pour venir à bout du textile de la honte. La police fut appelée par dépit, faute de moyens militaires à la hauteur du séisme blanc et noir made in China.
Je m’associe à l’indignation de la géronte : comment diable une Noire américaine qui chante la douleur de l’apartheid racial, social et la longue marche des descendants d’esclaves vers la conquête de la dignité sociale, peut-elle se reconnaître dans le sort des Palestiniens, ces grands enfants gâtés de l’histoire ?!
Billie Holiday, Nina Simone, Ray Charles, Martin Luther King et Malcolm X n’auront pas vécu assez longtemps pour avoir la chance de contempler l’oeuvre de Netanyahou, son travail humainement édifiant et l’arche de paix qu’il dessine dans son sillage. Il va sans dire que l’âme d’un Afro-américain ou d’un Sud africain est en résonance symbiotique avec la beauté confondante du sionisme.
Conclusion : La géronte s’attendait-elle à un tour de chant où une négresse de maison viendrait danser pieds nus, une ceinture de bananes autour des reins, pour conforter les stéréotypes exotiques et animaliers que les Blancs lui associent ? Elle s’est trompée d’époque et de personne : Dee Dee Bridgewater est née à Memphis, dans le Tennessee, là même où est né le Ku Klux Klan, qui pendait les hommes noirs aux arbres et violait les femmes noires à la sortie de l’église. Elle a donc toujours été une artiste engagée, une militante du droit des peuples, consciente d’appartenir à une internationale de la résistance : sa négritude et son pro-palestinisme ne forment qu’un et lui sont chevillés au corps.