Nouvelle avancée sociétale pour les femmes : le droit de péter
6 décembre 2024 00:20, par La nuque roidequand on parle de droit, aboule souvent le devoir.
C’est bien d’avoir des droits, les droits français, mais n’oublions pas les devoirs, les devoirs envers la France (rance d’aujourd’hui ?), à ce propos, est-ce le droit de péter pour une femme impliquer le devoir d’acter en sourdine...et pourquoi pas en mode inodore, avec un bikini-filtre.
la seule scène culte qui me reste du film La Confiance d’Étienne Chatiliez réuni Cecile de France et Vincent Lindon côte à côte sur un lit se querellant pour trancher si oui ou non les femmes pètent. Le comédien affirmant oui, la comédienne attestant l’inverse.
L’autre jour, pipouche me dit : quand un homme pète, il largue une caisse, quand une femme pète, elle libère une entité captive.
N’importe quoi !
J’admire les personnes qui n’ont aucune honte pour livrer à leur périmètre les bruits, en fin de compte, naturels, liés à notre métabolisme corporel.
Parfois, la pudeur, l’éducation, la politesse, le savoir-vivre, la bienséance colportent une certaine hypocrisie, celle de cacher le naturel. Or, « chasser le naturel il revient au galop. »
À ce qui paraît, les antiques romains se soulageaient en lieux d’aisance aménagés de plusieurs trônes sur un même banc formant au final un carré, certains s’asseyaient côte à côte prolongeant sans interruption leur discutailles, ces lieux promouvaient une socialisation, à cette époque, l’humain, c’est certain, cultivait une autre relation vis-à-vis du corps humain que nous autres contemporains ne pourrions supporter car nécessiteux en intimité salutaire, moi le premier.
En Inde, les gens font leur besoin dans une rue dédiée pour cette noble cause sinon pour cette cause nécessaire et indispensable.
N’oublions pas non plus en France : Versailles, demeure du roi, lequel acte ses besoins en public, ce château de la monarchie n’offre point aux visiteurs ni à la noblesse un seul cabinet de toilette, lieu d’aisance, afin de se soulager, en conséquence, les us et coutumes proposent à qui de droit de poser sa pêche sur le carrelage derrière les montées d’escaliers, itou d’uriner au même endroit pourvu parfois de récipients, le comble étant les nobles qui, une fois de retour dans leur pénates provinciales, d’inviter la gente paysanne alentour à se soulager idem à même le sol dans diverses parties de leur nobles demeure afin celle-ci d’exhaler le même parfum (en odeur de sainteté ?) qu’au palais de Versailles la résidence du roi de France, pays dé lors prolixe en parfums de qualités ?