J’ai écouté Karine Bechet-Golovko avec intérêt qui répondait en développant son opinion sur diverses questions et regards croisés ou jetés autour de l’actualité internationale, Russe et du conflit opposant l’OTAN et la Russie sur le terrain Russo-ukrainien.
Karine possède la subtilité des juristes habités d’un purisme allié aux subtilités du raisonnement juridique allant de pair avec l’esprit scientifique qui sied à l’intelligence discursive. Elle critique avec une auteur d’esprit évident certaines des décisions prises par l’état Russe qui ont ouvert la voie à l’escalade belliciste des anglo-saxons présidant la destinée de l’OTAN. Sur ce point, l’histoire récente lui donne raison.
Elle s’exprime dans une pensée large où la fluidité de son discours argumenté en fait et en corollaire épuise et traverse les points de réalité couvrant l’espace politique et militaire. Je lui accorde toute mon attention et j’espère un jour prochain la rejoindre en qualité de penseur vénérable et sage dont elle a fait l’éloge en s’inquiétant de la rareté des vieilles âmes équanimes et inexpugnables alors même que l’époque en a grandement besoin afin que rien ne puisse changer et que tout finisse par changer au bénéfice final de l’homme, de la liberté et de son salut.
Un petit mot à l’égard de Rachid Achachi qui semble avoir franchi un palier supplémentaire en se délestant des entraves du vécu identitaire et de l’historicité personnelle lui permettant de mieux distinguer le bien du mal, l’ivraie du faux et de bien saisir l’essentiel d’une vie d’homme sensé et accompli.
Je crois qu’il pourrait atteindre, à l’instar du maître du logos, s’il se décharge des impedimenta qui se nourrissent des vicissitudes de l’homme dans ses attachements faiblement scrupuleux, une certaine épopée portant son auditoire de jeunes pousses vers les fonts baptismaux de l’histoire en mouvement et des choix déterminant l’avenir.