Pourquoi me méfie-je donc depuis le début de ce grand dadet aux allures d’ado qu’on taxe de "génie" (vraiment ?) et qui s’appelle Musk.... ?
Le plus riche du monde, affirme-t-on dans tous les médias à la page ? Là encore, de quoi parle-t-on tangiblement ? A quoi correspond une fortune pleine de "0" après le premier chiffre quand on sait qu’il s’agit de "lignes de valeurs" ?
Ne sommes-nous pas au milieu, en-dessous, aux côtés d’un gigantesque château de cartes qui pourrait bien s’effondrer sous un violent coup de vent, inattendu, subi et ravageur ? On a beau nous rebattre les esgourdes avec des supposés prospectivistes surpers doués, quand un crash se produit, tout s’effondre, tout Musk que l’on soit.
Notre époque fait dans le superlatif et l’hyperbole pour tout. On a l’homme le plus ceci, le film le plus cela, l’événement climatique jamais encore observé, l’élection la plus spectaculaire, la guerre la plus meurtrière, les médias les plus corrompus et la matrice... la plus étouffante.
Tourjours plus gros, plus fort, plus invraisemblable, les temps ténébreux qui nous recouvrent lentement sentent la pléonéxie à plein pif. Musk assure vouloir, et pouvoir (!) expédier sa fusée vers mars... ben voyons ! comme dirait le Zemmour... N’oublions pas que c’est cet adulescent qui rêve aussi de nous injecter une neuro puce !
On a déjà de lourdes suspicions sur "l’homme sur la lune" de 69 - année de toutes les enc.... - et l’on s’en vient nous refaire le coup du "on va marcher sur Mars". On nous prend donc toujours pour des niais.
Dans le gouvernement MAGA, j’aurai tendance à prendre seulement R. Kennedy Jr au sérieux. Un gars qui est le dernier survivant d’un familicide quasi intégral revient de loin et n’a certainement pas envie de faire le mariole. Musk à côté reste, pour moi, un habile homme de grosses affaires commerciales et financières, un homme de l’époque, quoi...
Attendre et observer... c’est tout.