Israël détruit le système de santé du Liban
19 novembre 2024 14:22, par SevToujours la même méthode à vomir : détruire tous les lieux où l’on "risque" de sauver des individus que les prédateurs considèrent comme sans aucune valeur.
Ils employèrent la même méthode dès le début des représailles envers Gaza. Les hôpitaux sont sciemment ciblés, les ambulances et tout convoi sanitaire aussi.
Et l’on se demande jusqu’à quel niveau d’horreur les souteneurs de ce mouvement religieux extrémistes vont-ils laisser faire ? Les interdépendances financières, idéologiques, militaires et prédatrices sont telles que nous peinons à admettre que la plupart des pays du Moyen Orient ne se décide toujours pas à unir leurs forces pour neutraliser ce carnage qui se déploie sous nos yeux effarés mais aussi avec notre sentiment d’impuissance quelque peu coupable du fait de notre relatif confort... pour le moment.
Bien que récupérée évidemment par toute la gauche défaite et en errance, la défense du peuple palestinien n’induit nullement le parti pris pour des islamistes (comme l’a quand même sous-entendu récemment la Palomba sur Bistrot Liberté lors de l’invitation de P. Jovanovic). Elle relève tout simplement de l’instinct de défendre ceux qui sont devenus d’authentiques martyrs dont la simple revendication d’exister est depuis longtemps noyée dans des flots de sang, de souffre, de radiations et de phosphore.
Faut-il que la haine soit devenue l’essence des nations en ruines pour que des états qui s’auto proclament démocratiques et défenseurs du "bien et du juste" en soit arrivés à faire d’un génocide à ciel et à écrans ouverts un spectacle ordinaire ?
Un spectacle qui arrange les uns et horrifie les autres mais qui s’est bel et bien installé dans le rectangle aux couleurs numérisées, sans âme et sans odeur, qui occupe en panoptique notre société en phase de décomposition.
Notre fin de civilisation se caractérise par une misanthropie parfaitement palpable et que l’on explique et justifie presque naturellement dans les dîners en ville et en famille. Les sociétés modernes ont voulu se distinguer des antiques par leurs supposés Droits de l’Homme, mais il faut être aveugle pour ne pas mesurer, au-delà de cette formule creuse, son goût pour la catharsis par le rituel du sacrifice collectif (palestiniens, victimes de guerres décidées par des fous qui ne les font jamais, ukrainiens, yéménites, etc).
Si l’esprit de l’homme involue alors tout progrès, aussi technologique soit-il, servira les ténèbres.