Jung explique succinctement qu’autour du XIème siècle, la conscience a commencé a prendre le pas sur l’inconscient : au Moyen-âge, on a le Christ en soi, on oeuvre pour un Salut plus grand dans la vie d’après, il suffit de servir Dieu.
D’où son abnégation et le sens donné à son temps sur Terre malgré le fait que de son vivant on ne verra pas la cathédrale achevée...
Probablement que cet état d’esprit culmine peu ou prou avec le gothique flamboyant de Notre-Dame de Paris (1163-1345).
Pour différentes raisons qu’il faudrait lister (science, autonomie individuelle, organisation politique...), ce recentrage progressif sur la conscience, faisant peu à peu perdre de vue le Ciel, a aboutit dans un premier temps sur la confrontation protestante contre l’Église alors toute puissante, puis sur l’avènement de la Raison des Lumières comme récupération de la part d’un pouvoir sans foi ni loi (de Dieu), contre l’intérêt du peuple trop con pour décider par lui-même (Hobbes) mais dans son intérêt bien à lui de caste sûre d’elle-même, d’ordre financier...
Et voilà où nous en sommes aujourd’hui.