Signe des temps : le mec qui porte un maillot « Anti Juif » dans le métro
25 octobre 2024 12:45, par SinabilCette histoire qui a pour seule utilité de servir les intérêts des promoteurs du génocide à Gaza ressemble à une opération de com’sioniste pour accréditer l’histoire de la shoah par tee shirt...un peu comme la shoah par pochoirs qui avait caché les crimes de guerre israéliens sur des civils et des enfants Palestiniens derrière le crime ultime : des étoiles bleues peintes sur des murs.
Quant aux propos de Monsieur Charlotte Gainsbourg, ils sont inexacts. Le monde arabe, la rue arabe, n’a pas et n’a jamais eu la haine des juifs, mais a toujours fait montre d’un réalisme vis à vis des particularismes communautaires basé sur des siècles de cohabitation.
En somme c’est le même reproche hypocritement orienté qui a transformé "Soljenitsyne le loué dissident dénonciateur du totalitarisme communiste" en "Soljenitsyne l’affreux antisémite qui a démontré le défaut de bilan de deux siècles de cohabitation entre la communauté nationale et la communauté communautaire".
Dans le monde arabe on se traite de juif, en effet, mais c’est pour rappeler à la raison une personne ou dénoncer son hybris. On se fait traiter de juif lorsque l’on refuse de partager équitablement avec l’autre, quand on se considère comme naturellement dispensé de faire preuve d’empathie ou d’équité pour ne faire valoir que ses seuls intérêts, quand on est incapable de faire preuve d’abnégation envers ceux que l’on ne considère pas comme ses semblables ou pire quand on regarde l’autre souffrir sans l’aider parce que cela desservirait ses propres intérêts, tout en prenant plaisir à le voir souffrir pour servir ses intérêts.
Le monde musulman n’a jamais organisé d’expulsions de juifs, il a été plus perméable que le monde chrétien, mais d’une perméabilité instructive inscrite dans la sagesse populaire.
L’hybris israélien déchainé et décomplexé depuis un an donne raison à la sagesse populaire musulmane qui dit que l’on n’est plus musulman si on ne traite pas son prochain comme soi-même, et que l’on n’est plus tout à fait humain si on se met à sacrifier les humains comme des animaux.
Yvan Attal devrait plutôt se demander comment on peut à la fois prôner la remise à la mode des sacrifices humains sionistes en Palestine, tout en se déclarant victime de la mode antisémite à Paris...