Qu’est-ce que le satanisme ?
24 octobre 2024 10:22, par Thot
(SUITE)
On ne s’étonnera dès lors nullement des similitudes avec le concept d’obscurité : ces deux sujets sont effectivement des représentations négatives. L’un comme l’autre ne subsistent que par absence de leurs contraires : ce qui atteste que ces dits contraires (le Bien, la Lumière) sont les clés substantielles, ontologiques, l’essence. En conséquence, en occultant le Germe de Lumière en notre sein naît et croît automatiquement la noirceur. Car l’ombre correspond en effet à une absence de brillance en nous : le mal n’a d’existence qu’en vertu d’une disparition, d’un assombrissement ou d’une opacité de la Beauté Éternelle dont notre liberté, hélas, a le triste et exclusif monopole causal.
La Nuisance représente donc fondamentalement la dissimulation du Vrai (les Normes Divines menant à la Perfection) ! Au niveau métaphysique, elle incarne une aberration à laquelle se subordonnent des choix stupides et vains issus de la volonté des êtres pensants. Mais si l’activité méphitique se résout à partir des consciences qui lui donnent existence alors, pure cohérence, au plus ces dites consciences comprendront et ATTESTERONT ce qui fonde la grande Loi de la Nécessité ascendante (il suffit d’acter ce que demande l’Oint), et au plus les forces ombrageuses auront de grandes difficultés pour distendre, modifier, altérer le lien avec la Cause sans cause...
L’apparent problème du mal se résume en conséquence à un problème d’Évolution de la Conscience (autorisant une judicieuse compréhension et utilisation des valeurs humaines) : ainsi qu’il fut rappelé par beaucoup à travers temps, espace, cultures. Satan et ses séides n’acquièrent et n’intensifient leur joug qu’en fonction de nos retraits, détours et autres éloignements par rapport au combat qu’il importe de mener afin de transfigurer ce monde. L’Ombre n’existe et ne subsiste qu’à l’aune des tristes refus globaux à l’encontre de l’Enseignement christique. Le responsable n’est pas le mal métaphysique (il n’a pas ce pouvoir) mais notre assentiment général à ses séductions !