Ne nuire consciemment à personne : ni physiquement, ni psychiquement, ni mentalement : rien que cela illuminerait déjà profondément ce monde. Reste que, à l’évidence, tout le monde n’agit pas en ce sens... Dès lors, et en toute bonne logique, l’être humain n’a donc nul besoin d’entités métaphysiques ou subtiles pour s’éloigner de la Lumière... Ceci ne signifie toutefois pas, pour ceux qui y croient, que des puissances adversaires à l’Harmonie n’existent pas et n’oeuvrent activement pour nous éloigner du sens exact de la vie, mais simplement que leurs méfaits ou sollicitations sont en réalité fortement tributaires du répondant que nous leur accordons ! Effectivement, comme le dit exactement l’article, les puissances sataniques ne peuvent s’activer concrètement en ce monde qu’au travers d’esprits sensibles aux influx distillés...
Reste que nul ne saurait concevoir exactement ce qu’est ce mal sous tous ses modèles s’il ne le rattache pas, en miroir, au Bien. Et quelles que soient nos croyances, si elles se fondent sur l’Amour, on s’aperçoit aisément que le Vrai, le Beau, l’Éternel jouxtent un Appel spécifique à la Concorde, à la Compassion, à l’Altruisme : le Commandement du Christ en atteste d’ailleurs éminemment. Par extension, tout ce qui nuit, entrave, dénature ou inverse la Cohésion souhaitée s’assimile automatiquement à la Négation et à celui dont on dit qu’il est à sa tête.
Le mal est « simplement » le rejet intime (mais se reflétant à l’extérieur), par bêtise, crétinerie ou réelle vilenie, de toutes les Puissances, Énergies, Vertus qui mènent à la Réalisation de soi (aspect philosophique) ou au Salut (aspect religieux) ! C’est la résultante d’une mentalité s’échinant à vouloir régner depuis la périphérie (par incapacité ou refus d’atteindre le Centre), et qui utilise à ce titre jusqu’aux Principes Divins qu’elle détourne à son seul bénéfice… En conséquence, les ténèbres ne sauraient vivre et survivre que DANS et PAR la conscience de qui leur donne forme et force... Étant le résultat d’un mode de pensée spécifique, c’est donc là, dans l’intimité des formes pensantes, qu’il se génère, grandit, demeure. (À SUIVRE)