Laurent Guyénot – Rome et Jérusalem : l’inextricable nœud civilisationnel
28 septembre 2024 12:48, par Friedrich Engels
Le plus simple est de considérer que Jésus amène une nouvelle religion et donc un nouveau Dieu, édifiée il est vrai sur les ruines du judaïsme. Qui n’a jamais été dévolu à un peuple qui existe à peine, n’a jamais eu de royaume et dont les croyances viennent en droite ligne des Babyloniens.
Il n’y a aucune trace archéologique d’eux (même la télé a été obligée de l’admettre) mais il y en a plein sur le christianisme. Dont les écrits datent à peu près tous du Ier siècle et donc sont contemporains alors que les leurs écrits au premier millénaire (av. JC) parleraient d’évènements du second.
Ses préceptes de paix, de pardon, de mépris de la richesse et donc des chefs temporels sont sans équivalent nulle part et ont amené le monde moderne. Enfin, tel qu’il devrait être.
Le protestantisme aurait dû se résumer au luthéranisme et aux débuts du calvinisme avant sa récupération par les anglo-saxons et donc son dévoiement total en serviteur du pouvoir établi (éclatement en nombreuses sectes). Comme le catholicisme qui a péché en établissant un pouvoir religieux central, ce qui est une grave hérésie et l’orthodoxie qui donne le pouvoir spirituel à un empereur, ce qui est encore pire.