Tendancieusement, nous avons des relations, même établies, qui s’effritent, et des gens seuls qui se tournent vers la technique pour palier à leur vide existentiel : un écart donc, se creuse, d’avec ce qui devrait être naturel.
Il y a bien 10 ans, le franc-maçon Rougeyron - je le cite parce qu’il reflète l’idéologie de sa secte toujours à l’oeuvre pour le grand désoeuvrement national -, eut révélé sur Sputnik :
« Aujourd’hui nous avons une généralisation des névroses, d’hommes qui se nient et surinvestissent dans l’imaginaire comme le feraient des enfants, qui veulent être autre chose, mais qui ne font en fait qu’exprimer un mal-être.
Le totalitarisme de l’individu nous mène à la destruction du sujet.
Nous allons vers des effondrements psychologiques de masse, vers une société où les choses les plus simples ou essentielles (maternité, paternité...) vont devenir extrêmement complexes car nous n’aurons plus des bases de fixité.
Aujourd’hui, c’est tout ce processus anthropologique millénaire et nécessaire qu’on est en train de faire dérailler.
En cela, hommes et femmes ont ce même point commun face à l’oppression dans l’échelle sociale, non dans leur identité. »
À l’époque, le temps journalier passé sur smartphone n’était que de 2h37 (c’est aussi dans mes notes)...