Bonjour M Soral,

Je en sais pas si vous en avez le goût et le temps ( comme vous êtes en ce moment en train d’écrire), mais en littérature de science-fiction il existe une œuvre intitulée "Les Monades Urbaines", écrite dans les années 70 par l’auteur new-yorkais Robert Silverberg (1974 je crois, mais mes souvenirs de travaux universitaires sont loin dorénavant), qui décrit une société entièrement urbanisée où les effecttifs de population sont délirants (plusieurs centaines de milliards d’individus), et qui sont contrôlés uniquement par la satisfaction intégrale de tout désir/besoin sexuel. Par exemple dans cette société, toute femme ne peut se refuser à un homme qui la désire sexuellement. Tout refus de ce type peut entraîner la contrevenante à être éliminée.
On note aussi dans cette société, la prominence de l’utilisation de différentes drogues et le roman rend hommage à Brave New World d’Huxley, car il existe des commnuautés de "sauvages" hors de cette société ultra-contrôlée, souvent issus de bannissements ou d’évasions de ce totalitarisme du Q et de la drogue.
L’auteur était bien entendu de "la communauté que nous connaisssons bien" toutefois très critique par rapport au monde étasunien contemporain à ses écrits, ce qui lui valut quelques déboires avec l’intelligentsia de la littérature étasunienne de SF de cette époque.
L’œuvre citée a été assez bien traduite chez "j’ai lu" et ne doit pas coûter bien cher à acheter.
Depuis que les assaults de la communauté LGBT+ ont commencé à se manifester, j’ai immédiatement repensé à ce bouquin, où le contrôle social (ingénierie sociale), est entièrement fondé sur la non-frustration sexuelle de tous les individus....ça m’a fait penser à la notion mondialiste de "droits sexuels".
Et pour conclure, dans le livre, l’auteur signale que la sexualité commence très tôt dans la vie des individus (12 ans pour les femmes), donc là encore, on retrouve une des obsessions de notre époque, sexualiser très tôt les enfants ce qui sera aussi sans doute, une très bonne idée pour les contrôler et les rendre dociles au pouvoir du petit nombre.
Merci bien entendu pour votre travail tout au long de ces années et si j’ai suscité quelque curiosité pour ce bouquin, vous m’en verrez bien satisfait.