"La richesse d’une nation c’est la somme des jouissances", disaient les vieux économistes libéraux... (jouissance, dans le sens ancien français, de biens et de services). Et c’est une évidence.
Que l’on décide de répartir par le libre-marché ou bien par le dirigisme bureaucratique, on ne peut se répartir que ce qu’il y a à se répartir.
L’aide au logement (tout comme l’aide chômage) crée des effets de seuil. En outre, cela revient à faire payer l’aide des uns par les impôts des autres.
L’action redistributive de l’état (ponction - redistribution) ne crée pas de richesses, mais consiste à un déplacement de richesse. Elle prend à Paul pour donner à Jacques. Selon quels critères, quelle justification et quelle transparence ? C’est bien tout le problème.
Car, même un mec qui a bien réussi dans la vie n’est pas nécessairement un voleur. Il y a de grands hommes d’affaire comme il y a de grands sportifs. Donc, voler un riche ça reste du vol.
Reste la question fondamentale de savoir si la rétribution du capital (qui est du travail accumulé) est oui ou non du vol. En clair, est-il justifié de taxer (ou exproprier) les capitalistes sous le motif que leur rémunération (par l’intérêt) serait du vol ? Vaste question.
On connait la réponse de Proudhon et Marx. Le bon auteur libéral à lire en face est Frédéric BASTIAT. Lire par exemple les Sophismes Economiques et les Pamphlets. Ce sont des courts chapitres, accessibles, parfois drôles, et qui traitent à fond les questions. Après, chacun se fera son idée.