Le satanisme pédocriminel n’est pas une invention
10 septembre 2024 17:36, par MivilleLa culture grecque antique a servi à toutes les fausses représentations. Il n’y a aucun rapport entre l’ancien culte dionysiaque et par exemple les débordements du Rock and Roll ou des festivals Pop ou Grunge. Les débordements du culte dionysiaque étaient 1) issus d’une culture paysanne, envers et contre la culture religieuse très hiératique et processionnaire de l’Athènes établie, centrée sur la cité 2) célébraient des pulsions de vie et non pas de mort. Ce qui donne l’idée la plus approchante de ce que fut la musique associée au culte dionysiaque, c’est sans doute celle qui sert de fond sonore au film Zorba le Grec. Le culte dionysiaque cherchait à inspirer un état d’exubérance permanent semblable à celui de Zorba.
Pour plus de précisions lire Shiva et Dionysos d’Alain Daniélou qui compare justement le Dionysisme avec une certaine tradition indienne qui n’est pas celle de l’hindouisme établi et surtout pas celle du culte de Rama et Krishna. D’où l’incohérence délibérée du galimatias invraisemblable montré lors de la cérémonie olympique, qui rassemble le pire d’un peu toutes les musiques attristantes et violentes qui composent le gros de la culture musicale franco-amerloque qui prévaut depuis la prise de pouvoir sur les scènes par l’élite soixante-huitarde.
Le propre su satanisme en musique n’est pas l’exubérance qui porte le sujet à se dévêtir de ses programmations par le mouvement, mais par définition, puisque le talent qu’il appelle à développer est la sorcellerie, de toujours chercher à réduire l’être à un zombi, à une machine programmable et obéissante sans passer par la conscience du sujet, l’envoûtement, qui petit à petit paralyse et fait perdre la volonté propre. Un autre trait caractéristique du satanisme en musique est le charme du désespoir, avec des slogans en sourdine tels que "resistance is futile", "there is no alternative". C’est là qu’intervient la pratique des sexualités dites alternatives pour procurer la drogue ultime dont l’intensité empêche de prononcer le mot "non !". Un exemple parfait de musique satanique, par ailleurs très réussi sur le strict plan esthétique, est "Imagine" de John Lennon.