Il y a déjà pas mal d’années j’avais été assez marquée par la lecture du livre "Rosemary’s baby" d’Ira Levin, puis son adaptation en film par Polanski. A l’époque, je considérais ce récit comme une totale fiction...
S’il ne semble pas y avoir "d’organisation" (comme le souligne AS dans la vidéo du 26 juillet mentionnée dans les commentaires par Capitaine Montferrant), il apparait cependant que l’état d’esprit pervers soit la caractéristique de ceux qui se sont emparé du pouvoir à tous les étages du monde occidental.
Si l’on veut rester raisonnable, on dira que le goût du sans limite qui caractérise aussi notre époque et qui affecte, à y bien regarder, de plus en plus d’anonymes rêvant de fortune vite acquise (via le net ou le "trading-en-ligne"), ne peut qu’entrainer une dérive pathologique sadique et inquiétante.
Les sadiques ne sont pas organisés à proprement parler, on dira juste qu’ils se multiplient par effet mimétique. Si le monde du showbiz en est truffé c’est, au départ, par recherche d’une "esthétique" volontairement provocatrice qui en dit long sur la mentalité des enfants engendrés par les 68tards qui furent, rappelonts-le, les semeurs du "il est interdit d’interdire".
Le fait de voir des foules massives, debout dans des hangars gigantesques où ont été installés des écrans géants, où un "artiste" se vautre sur scène dans des tenues proprement sataniques, avec un son amplifié balancé dans un fracas assourdissant, ne peut pas être autre chose qu’un programme assumé de perversion intégrale destiné aux masses.
En revanche, derrière ce pathétique spectacle totalement malsain, quelque chose de très organisé finance, soutient, promeut. Ça c’est certain.