Julius Evola – Le goût de la vulgarité
26 août 2024 19:20, par La Maman et la Putain
Dans l’ordre des désirs de l’identité (ce à quoi l’on veut ressembler : un modèle masculin par exemple, quand on est un homme) le vulgaire n’attire effectivement pas.
Mais dans l’ordre des désirs de l’altérité (ce que l’on veut conquérir/posséder : une femme par exemple, quand on est un homme), le vulgaire peut être attirant. Sans doute cela est-ce dû au rapport de domination qui s’insinue, qui nous permet d’entreprendre la chose sans que cela nous rabaisse personnellement.
Mais tout de même, pourquoi les hommes (pas tous, mais beaucoup) peuvent être fascinés par une femme vulgaire (non pas seulement vulgaire évidemment, mais qui saurait en faire un charme) ; Qu’est-ce qui attire dans cette forme très spéciale d’innocence ? une désinvolture un peu gamine ? une naïveté de la chair ? une putasserie assumée, et désinhibante ?