Egalité et Réconciliation
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Julius Evola – Le goût de la vulgarité

Extrait de L’Arc et la Massue, 1968

 


 

L’incidence des processus régressifs (…) sur le plan des mœurs et des goûts se manifeste, sous une de ses formes les plus typiques, dans le goût de la vulgarité, avec son arrière-plan plus ou moins subconscient représenté par un plaisir de la dégradation, de la contamination de soi. Les différentes expressions d’une tendance à la déformation et d’un goût pour ce qui est laid et bas lui sont apparentées.
Quelques considérations à ce sujet ne seront peut-être pas sans intérêt.

 

Il est à peine besoin de rappeler que la tendance en question se manifeste avant tout dans le domaine littéraire sous certaines formes de néo-réalisme. Le choix même des sujets opérés par ce courant ne l’amène pas à décrire – comme son nom pourrait le laisser penser – la « réalité » globalement envisagée, qu’elle soit individuelle ou sociale, mais ses aspects les plus vulgaires, les plus mesquins, les plus sales ou les plus misérables. Tout cela prend le caractère d’un véritable « engagement », au point que l’expression « littérature engagée » a souvent été employée pour des auteurs néoréalistes dont les choix sont liés aussi à des objectifs bien précis d’agitation sociale et politique. Mais ce qui compte surtout ici, c’est qu’en général les représentants de ce courant ne viennent pas du monde sur lequel ils se penchent de façon morbide ou tendancieuse. Ils font en réalité partie de la bourgeoisie, parfois même de la grande bourgeoisie à prétentions intellectuelles, de sorte que dans leur cas le plaisir d’aller vers le bas ou de succomber à la suggestion malsaine de ce qui est inférieur est absolument évident.

La même caractéristique apparaît dans un domaine bien plus vaste, sous de nombreuses formes, par exemple dans la façon vulgaire de s’exprimer. Parler ainsi est devenu si courant qu’après les romans, radio et télévision n’hésitent plus à se mettre au goût du jour. On peut faire sur ce phénomène la même observation que ci-dessus. Étant donné qu’un tel jargon n’est pas le parler de la classe d’origine, du milieu social d’où l’on sort ; étant donné que ce sont des jeunes, des femmes et même des gens âgés de la classe moyenne, de la bonne bourgeoisie, voire d’une fraction de l’aristocratie, qui s’imaginent faire preuve d’anticonformisme, de liberté et de « modernité » en employant ostensiblement ce jargon, le phénomène rentre lui aussi dans le plaisir de la dégradation, de l’abaissement, de la souillure. À quiconque parlerait ici de dépasser les conventions, on devrait répondre que tout ce qui est convention présente des aspects différents ; convenus ou non, certains usages sont – ou étaient – intrinsèques à une classe donnée, en sont – ou en étaient – le « style » et la marque. Prendre goût à les enfreindre veut simplement dire rompre toute limite et toute frontière, en s’ouvrant vers le bas. Jusqu’à hier, on assistait exactement au contraire : de nombreux individus, hommes et femmes, des classes modestes cherchaient, plus ou moins artificiellement et maladroitement, à imiter les manières, le parler, le comportement des classes supérieures. On fait l’inverse aujourd’hui et l’on croit ne pas avoir de préjugés, alors qu’on est seulement vulgaire et imbécile.

Autre phénomène similaire : le goût du laid, du vulgaire et du négligé dans la manière de s’habiller et de se coiffer, devenu également à la mode dans certains milieux : maillots d’ouvriers ou de cyclistes, vestes et pantalons de paysans, chemises pendantes et nouées sur le ventre, et ainsi de suite, avec pour contrepartie les cheveux longs et en désordre, des manières et des attitudes relâchées et grossières. Autant de choses que les films américains pensent enseigner comme il faut, à coups de whisky et de « double gin », à une jeunesse de mufles. On a eu également une mode typique entre toutes, et qui n’a pas encore complètement disparu, celle des blue-jeans pour les femmes et même pour les hommes, les blue-jeans n’étant, on le sait, que des pantalons de travail.

La passivité et la tolérance du sexe masculin ont, à ce sujet, quelque chose de stupéfiant. Ces jeunes femmes, on aurait dû les mettre dans des camps de concentration et de travail ; tels auraient été, plutôt que des appartements luxueux et existentialistes, les lieux appropriés à leur tenue, et qui auraient mieux pu leur servir de rééducation salutaire.

Dans un domaine différent, une autre manifestation du goût de la vulgarité, c’est la mode des chanteuses et chanteurs « braillards », malheureusement très répandue en Italie. L’orientation est la même. On tombe avec plaisir au niveau de la rue, de la place du marché : primitivisme de la voix vulgaire, dans le meilleur des cas instinctivité quasi animale sur le plan de l’expression et de l’émotion. […] Au moment où nous écrivons, un cas particulier nous est offert par le groupe des Beatles, qui a éveillé un enthousiasme délirant parmi la jeunesse. En dehors des chevelures, du genre indiqué plus haut, le nom même choisi par ce groupe est révélateur : ces braillards se sont appelés les « cafards » (beatles) ; ils sont donc allés choisir comme symbole un des insectes les plus répugnants : nouvel exemple typique du plaisir de l’abjection. On peut d’ailleurs signaler au passage, à titre d’illustration, le fait qu’un membre de l’aristocratie romaine, qui avait ouvert une boîte de nuit (naturellement on doit dire aujourd’hui un night club), comptait l’appeler « Le Cloaque », et seule l’opposition de la police l’empêcha de le faire. Mais pour en revenir aux Beatles, n’ont-ils pas été faits Chevaliers de l’Empire britannique par la reine Élisabeth d’Angleterre ? Ce sont des signes des temps. Le marécage atteint même les palais, lesquels ne sont plus, il est vrai, que des survivances creuses et fanées.

Si ces phénomènes, comme nous le disions, relèvent fondamentalement du plaisir de l’abaissement, on peut ajouter que ce plaisir est du même ordre que celui qui caractérise, sur le plan sexuel, le masochisme. En termes de « psychologie des profondeurs », il s’agit d’une tendance destructrice tournée contre soi-même. On est donc en droit de penser que dans ces phénomènes un « complexe de culpabilité » inconscient, mais pas moins actif pour autant, est à l’œuvre. Peut-être est-ce là leur côté le plus intéressant et, à sa façon, le plus positif. C’est comme si l’on avait senti cette altération de soi-même, ce renoncement à toute conception supérieure de la vie, qui marquent l’époque actuelle et comme si, sous l’effet de cette sensation obscure de faute ou de trahison, on trouvait du plaisir dans la dégradation, la contamination, la destruction de soi.

Mais il y a aussi des cas où l’impulsion destructrice se tourne non vers l’intérieur, non contre soi-même, mais vers l’extérieur, c’est-à-dire où les deux directions se rencontrent et se croisent. On pourrait évoquer à ce sujet un autre ensemble de phénomènes modernes typiques qui, partant de la vie la plus banale, investissent aussi le plan de la culture. En effet, la tendance sadique au sens large s’exprime également dans un aspect de l’art et de la littérature, lorsque ceux-ci se complaisent à mettre en évidence des types et des situations se rapportant à une humanité brisée, vaincue ou corrompue. Le prétexte bien connu, c’est que « cela aussi, c’est la vie », ou encore que tout cela doit être montré dans le seul but de provoquer une réaction. En réalité, ce qui agit ici, c’est plutôt ce que les Allemands appellent la Schadenfreude, la joie de salir, plaisir pervers et variété de sadisme, de complaisance sadique. On jouit en voyant non l’homme debout, mais l’homme déchu, raté ou dégénéré. On apprécie en somme, non la limite supérieure, mais la limite inférieure de la condition humaine (on pourrait renvoyer ici, en partie du moins, à ce que nous dirons plus loin au sujet du « rire des dieux »). […]

On aperçoit des phénomènes analogues en dehors même de la littérature, par exemple dans la musique et les arts figuratifs. Ici non plus les prétextes invoqués par les critiques et les exégètes ne manquent pas. On nous dit que le sens de ces manifestations, c’est une « révolte existentielle », et l’on ajoute dans certains cas le motif politique et social des « intellectuels engagés », donc de gauche. Dans un ouvrage fameux sur la philosophie de la musique moderne, Adorno a justement voulu interpréter ainsi la musique atonale : l’irruption des sons qui brise l’harmonie traditionnelle et qui rejette le canon de l’ « accord parfait » serait l’expression de la révolte existentielle contre les faux idéaux et les conventions de la société bourgeoise et capitaliste. Reconnaissons toutefois que dans ce cas il ne faut pas aborder la question de manière trop simpliste ; pour juger, il faut tenir compte de la variété des orientations possibles. Après ce que nous avons dit sur la musique ultramoderne dans Chevaucher le tigre, nous reviendrons dans un autre chapitre sur ce problème. Il n’y a pas de doute, cependant, que dans de nombreux cas les « contenus » que nous avons cherché à découvrir sont inexistants. […]

Naturellement, nous ne prendrons pas comme critère positif le beau académique, vide et conventionnel. II faut plutôt se référer à l’opposition entre la forme et l’informe, à l’idée que tout vrai processus de création consiste dans la domination de la forme sur l’informe, en termes grecs dans le passage du chaos au cosmos. Au sens supérieur, admis non seulement par les Anciens mais aussi par Nietzsche, le « beau » correspond précisément à la forme achevée et dominatrice, au « style », à la loi exprimant la souveraineté d’une idée et d’une volonté. De ce point de vue, l’avènement de l’informe, du chaotique, du « laid », atteste un processus de destruction : non une puissance mais une impuissance. II possède un caractère régressif. Psychologiquement, l’arrière plan est toujours identique : une tendance sadique, un plaisir pour la contamination de l’artiste et de celui qui apprécie et goûte (s’il s’agit d’un goût sincère, non d’un stupide conformisme à rebours comme dans la plupart des cas) cette forme d’art. Ce n’est pas pour rien que dans toutes les représentations fabuleuses ou superstitieuses des démons la déformation grotesque du visage humain est un élément essentiel : comme dans les œuvres de certains artistes modernes aujourd’hui à la mode.

Quelques-unes des danses les plus récentes présentent aussi des traits typiquement auto-sadiques. Il ne s’agit plus de simples rythmes « syncopés », ou de rythmes élémentaires mais intenses (on pourrait même trouver dans tout cela quelque chose de positif, comme nous l’avons dit ailleurs), mais de danses aux mouvements grotesques, épileptiques et simiesques, qui témoignent d’une joie de dégrader le plus possible tout ce qu’il peut y avoir de noble chez l’homme par des contorsions paroxystiques, des bonds et des convulsions de marionnettes. On peut en dire autant du véritable sadisme qu’expriment les « arrangements musicaux » de presque tous les orchestres à la mode : ce ne sont que cris et déchirements, décomposition des mélodies et numéros anarchiques de « solistes ». Dans cette musique, les thèmes du jazz ou de la musique légère d’hier, encore acceptables, deviennent absolument méconnaissables.

Il existe enfin un domaine particulier qu’il faut envisager : la pornographie et l’obscénité, si aisément observables de nos jours. II n’est pas nécessaire d’énumérer les exemples à ce sujet. Diverses polémiques, touchant parfois au problème de la censure, ont été soulevées à propos d’écrits jugés obscènes, mais sans qu’on énonce des idées claires sur cette question. II sera peut-être intéressant de faire rapidement allusion au procès pour « obscénité » fait à Londres contre le célèbre roman de D.-H. Lawrence, L’Amant de Lady Chatterley, procès qui eut lieu trente-deux ans après la sortie de ce livre, considéré comme un des plus osés, à l’occasion d’une édition à bon marché de l’ouvrage en Angleterre, pays où il avait été interdit jusque-là.

À l’instar d’autres pays, en Angleterre, la loi définit comme obscène ce qui peut corrompre et pervertir. Mais ce qui, tout en étant « obscène », a une valeur scientifique, artistique ou peut servir à « tout autre domaine d’intérêt public », tout cela ne peut faire l’objet de poursuites judiciaires. Deux points entraient en jeu dans le cas du roman de Lawrence : le langage obscène et certaines descriptions de scènes érotiques « ne laissant rien à la fantaisie ».
Nous devons bien distinguer ces deux points. Au sujet du deuxième un problème d’ordre général se présente : dans quelle mesure le sexe est en soi quelque chose d’ « obscène » et d’impur, dans quelle mesure aussi parler de lui et attirer l’attention sur les expériences sexuelles pourrait avoir un effet corrupteur. On sait que Lawrence ne se contente pas de nier tout cela, mais a même fait du sexe une espèce de religion : il a vu en effet dans l’expérience sexuelle le moyen de « réaliser la plénitude vivante et unifiée de la personne ».

(…)

Pour l’instant, nous nous contenterons de dire que notre point de vue n’a rien à voir avec le puritanisme bourgeois et ses multiples tabous. On peut en effet dépasser les préjugés du moralisme chrétien sexophobe et reconnaître que, dans de nombreuses civilisations supérieures, le sexe ne fut pas du tout considéré comme quelque chose de honteux, d’impur, d’« obscène ». Le problème est autre. II s’agirait plutôt de prendre position contre tout ce qui ne sert qu’à attiser une sorte d’obsession chronique centrée sur le sexe et la femme, et qui est, en profondeur, une attaque systématique, menée sur une grande échelle, contre les valeurs viriles. Car partout où l’amour et le sexe prédominent, la femme commandera tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre.
L’obsession dont nous parlons est alimentée de mille et une façons par des moyens qui ne sont pas à proprement parler « obscènes », par les illustrations des magazines, la publicité, le cinéma et les revues, les concours de beauté, la littérature d’« éducation sexuelle » à prétentions scientifiques, l’impudeur féminine, les spectacles de strip-tease, les vitrines exposant des sous-vêtements féminins, etc. Les romans « osés » ne sont qu’un cas particulier.
C’est le phénomène global qu’il faudrait avoir en vue pour dénoncer son action corruptrice, non en vertu d’un petit moralisme, mais parce que ce phénomène nourrit implicitement une action corrosive sur les intérêts et les valeurs qui doivent toujours rester au premier plan dans n’importe quel type de civilisation supérieure.

Mais pour la question précise que nous évoquons, c’est l’ « obscène » au sens propre qu’il faut examiner. Pour définir exactement ce qui est « obscène » et « pornographique », il suffit de recourir à l’étymologie. « Pornographique » vient de πόρνη qui veut dire en grec « prostituée » (de bas étage, par opposition à l’hétaïre) ; l’application de ce terme à des écrits ne concernant pas seulement la prostitution, quel que soit le niveau de celle-ci, serait donc arbitraire.
Le terme « obscène », en revanche, vient du latin caenum qui veut dire souillure, saleté, fange (et aussi excrément). Il peut donc s’appliquer à un aspect de la littérature érotique la plus récente, aspect qui renvoie à notre thème principal, le goût pour tout ce qui est sale, inférieur, vulgaire. C’est ici qu’on retrouve la question du choix fait par de nombreux auteurs, à partir de Lawrence, des mots les plus triviaux, de faubourg, « obscènes » précisément, pour traiter les choses du sexe, pour désigner les organes et décrire les actes sexuels.

Ce qu’a écrit Henry Miller à ce sujet, avec des confusions caractéristiques et pour défendre l’obscénité, est tout à fait significatif. Miller est considéré lui aussi comme ouvertement « pornographique ». Pour lui, l’obscénité en littérature, avec le recours au langage érotique le plus trivial, serait une manière de révolte, de protestation et de destruction libératrice. Miller voudrait réveiller l’homme par un anticonformisme « qui va jusqu’au sacrilège ». « L’artiste, à la fin, dressé au milieu de ses invectives obscènes, est comme un conquérant sur les ruines d’une ville dévastée… il a frappé pour nous tirer du sommeil. » On est vraiment ici à la limite du ridicule. Étant donné que Miller n’est pas un théoricien mais avant tout un romancier, il devrait logiquement nous fournir quelques exemples convaincants de ces miraculeuses possibilités de l’ « obscénité » ; or dans ses livres on ne trouve même pas ce qu’une certaine littérature osée peut avoir d’excitant ; tout se ramène au grotesque et au malpropre lorsque des questions de ce genre sont traitées et des scènes érotiques décrites. II ne reste donc que la complaisance pour l’obscénité pure et simple, au sens étymologique rappelé plus haut, la référence au sexe étant secondaire à nos yeux car il est possible de parler des choses les plus crues en évitant la vulgarité et l’obscénité. L’histoire littéraire attribue Gamiani, un petit livre rangé dans la littérature pornographique, à Alfred de Musset, qui l’aurait écrit à la suite d’un pari : traiter d’une manière « qui ne laisse rien à l’imagination » les scènes érotiques les plus endiablées et les plus perverses sans employer un seul mot trivial ; une certaine littérature française, anonyme, spécialisée et vendue sous le manteau (on pourrait citer par exemple Vingt-quatre nuits charnelles), offre d’autres exemples du même genre. Ainsi, au-delà de tout tabou sexuel moraliste, l’important c’est justement l’ « obscénité » – et l’emploi actuel du langage obscène, n’en déplaise aux alibis absurdes de Miller et de Lawrence, appartient essentiellement au goût pour la dégradation et la contamination de soi dont nous avons décrit une série d’expressions typiques. Autre point de vue fort singulier : on associe la valorisation et l’exaltation du sexe à un langage obscène qui ne peut que rendre le sexe dégoûtant et repoussant. […] Quand les justifications signalées sont affirmées en toute bonne foi, il y a lieu de dire, simplement, que celui qui les formule ne se rend même pas compte des influences auxquelles il succombe, qu’il se contente de les subir et de suivre un courant profond aux ramifications multiples mais convergeant toutes, rigoureusement, dans une seule direction.

Celui qui possède encore un regard attentif n’aura aucun mal à allonger la liste des phénomènes indiqués ici, lesquels trahissent une même origine et sont autant de signes révélateurs d’une atmosphère désormais répandue partout.
Nous n’avons pas besoin de répéter que tout conformisme nous est étranger : d’une manière générale, il y a des résidus de la culture et des mœurs bourgeoises qui ne méritent pas de survivre et qui sont toujours plus attaqués par des processus de dissolution devenus irréversibles. Sous certaines conditions, ces processus pourraient même constituer la condition indispensable d’un ordre nouveau et meilleur. Mais ce n’est certainement pas le cas pour tout ce dont nous avons parlé jusqu’ici. À ce sujet on ne peut parler, en effet, que d’abaissement, de vulgarité, de dégradation pure et simple, qui sont autant de composantes essentielles des mœurs et du goût aujourd’hui prédominants.

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40 Commentaires

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  • #3411312
    Le 21 août à 18:49 par ForzaPound
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    La pègre Romaine des années 70 jusqu’à il y a pas si longtemps (Avec Massimo Carminati) était composée par ce qu’ils appellent "les noirs", pour la couleur du fascisme, dont certains ont été des disciples d’Evola, ce dernier propageant l’Idée. Ces gens ont pris la rue pour pouvoir propager cette cause, c’est dire la différence de mentalité et de motivation si l’on compare à la France. Certes il y avait Gladio derrière mais ça reste impressionnant d’efficacité, surtout lorsqu’on voit les membres de Casapound défiler dans les rues dans toute l’Italie.

     

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  • #3411314
    Le 21 août à 18:53 par Pamfli
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    Ce matin je me rends à la plage et croise deux bourgeoises à la quarantaine bien tassée. J’entends la première dire à l’autre : "Mais qu’est-ce que tu as ? Pourquoi tu marches comme ça bizarrement ? Tu as eu .... (je n’entends pas la suite)". L’autre lui répond : "Elle me dit qu’elle en avait pris plein l’cul !". Puis les deux à l’unisson : "Guigui gui guigui guigui !".
    Nous sommes au mois d’août, c’est du surtourisme, il y a plein de gamins qui passent par là.

     

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  • #3411409
    Le 21 août à 23:47 par Knokke
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    Pour moi le mot "Beatles" ne signifie pas "cafards"
    Je connais beetle -> Scarabée (ou en tout cas, le nom générique donnée par les anglo-saxons aux coléoptères - doryphore -> colorado beetle, bousier -> dung beetle) ; Cockroach ou Roach-> Cafard.

    Je supposerais donc qu’ils ont choisi ce nom qui ne signifie rien pour faire parler d’eux. Phonétiquement, le nom pourrais signifier "les coléoptères", mais pas vraiment puisque ça ne s’écrit pas comme ça.

    Mais bon, quand tellement d’anglo-saxon confondent "have" et "of", rien ne peut me surprendre.
    En plus ils conduisent du mauvais côté de la route.
    Les cuistres !

     

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    • #3411551
      Le 22 août à 11:02 par le chérusque farceur
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      la conduite à droite ou à gauche dépend, au début, de la civilité du conducteur et de ses impératifs économiques
      je m’explique
      initialement, en Europe , le conducteur d’une cariole était situé à droite sur le banc de conduite puisque majoritairement droitier, il pouvait empoigner le fouet de la main droite sans gêner son passager (lorsque passager il y avait)
      sur les chemins étroits de nouvelle Angleterre, les carioles ont vu leur largeur diminuer, plus de banc de conduite, plus de passager, mais le conducteur se juchait sur le timon, au milieu, avec le fouet à main droite, le fouet tisonnant l’échine des animaux de trait, il pouvait surveiller d’un même regard son train avant et arrière gauche lors du croisement , d’où le positionnement à gauche
      Cela s’est perpétué en Europe continentale pour la conduite à droite (et le conducteur au milieu puis à gauche) et en Angleterre (vieille Angleterre) pour le conducteur à droite (et donc conduite à gauche)
      c’était ma minute pédagogique, qui me fait détester par mon entourage

       
    • #3411784
      Le 22 août à 19:23 par Clofer
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Les autos qui étaient aux temps anciens en France avec conduite à droite, étaient configurées ainsi pour permettre au chauffeur de descendre du bon côté pour ouvrir la porte au maître.
      On raconte qu’un chauffeur avait été viré par son patron car il ne lavait que le côté droit de l’auto qui était le seul utilisé par les passagers pour monter ou descendre.

       
    • #3413357
      Le 26 août à 20:35 par Laurent Guyénot
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Beatle est un composé de beetle, "scarabée" et beat, "rythme". Rien à voir avec les cafards.
      La mode était aux noms d’animaux : Monkeys, Animals, etc.
      Les Beatles n’ont jamais été vulgaires. Ils ont tiré la musique rock et pop vers le haut. Qu’on pense par exemple au tube qui les a propulsé aux USA : I wanna hold your hand. C’est mignon et plein de pudeur. Rien à voir avec les I wanna fuck you d’aujourd’hui.

       
  • #3411510
    Le 22 août à 09:07 par Sev
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    "Chassez le naturel et il revient au galop"... ce proverbe est toujours d’actualité.

    L’effondrement généralisé s’exprime effectivement par une laideur omniprésente. Le chaos tant annoncé a commencé dès les années post "libération". Les bourgeois sont bien ceux qui enviaient, jusqu’à la haine, les aristocrates. Après les avoir massacrés, ils imitèrent leurs us et coutumes sauf leur culture, leur goût des belles choses et leur capacité à garder une certaine tenue en toute circonstance.

    Le bourgeois est un peu le bobo urbain actuel. Enrichi rapidement par des systèmes de rentes ou de jeux de casino, il n’a aucune éducation, lit des mags et étale sa confiture cul-turelle pendant ses dîners en ville ou en mangeant ses sushis "californiens" avec les doigts, assis par terre, avec ses potes.

    Le Corbusier a fait des émules un peu partout. Le style "usine" impersonnel et déprimant a remplacé le charme des ateliers d’artistes. En matière d’architecture notre époque a atteint un niveau inédit de laideur absolue. Le nouveau bourgeois veut choquer. La contention lui fait horreur alors il se lâche et se comporte "tout naturellement" comme un ado boutonneux qui provoque pendant la récrée. J’ai déjà vu des bourgeoises totalement ivres pisser accroupies dans le couloir du métro. L’ordurerie est leur mode de vie.

    L’infantilisation généralisée engendre le chaos. C’est le propre (!) des mômes que de se vautrer dans la boue, de manger n’importe quoi avec ses doigts. MacDo est leur étable(issement) préféré. Ça pue, le goût est univoque et majoritairement sucré et les murs sont carrelés (sans doute pour nettoyer plus facilement les éclaboussures du cheptel qui s’y précipite).

    Comme tous les courants culturels, la dégueulasserie pour tous cessera à terme. "Le monde n’est une branloire pérenne" disait Montaigne... comme quoi les Penseurs d’antan svaient déjà que la terre oscille sur son axe et les civilisations humaines dessus aussi !

    Nous reviendrons inévitablement à de la tenue, de l’élégance, du beau et du raffiné mais quand... nul ne le sait. En attendant, le pipi-caca-vomie sont tendances. Les Jeux Oligarchiques ont marqué l’officialisation du moche, du sadisme, du désordre et du mépris de tout. Tout cela ne peut que finir dans la bouillie.

    Patience... patience dans l’azur...

     

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    • #3411611
      Le 22 août à 12:43 par réponse
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      « L’infantilisation généralisée engendre le chaos »

      Bien. L’enfant dépendant par nature demande de l’attention, mais pas du respect dont il n’a encore aucune idée...
      Nous, Français, ne nous faisons pas assez respectés ! Pour preuve concrète : le résultat des législatives aboutissant à un État liquide de ministres démissionnaires mais toujours en poste, et une rentrée politique qui va du 22 août à début octobre, alors que tous les partis faisaient leur rentrée au même moment jusqu’à l’année dernière.

      Que nous préparent-ils ?

       
  • #3411534
    Le 22 août à 09:57 par Pamfli
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    L’obscénité, la vulgarité sont des signes d’exagération car d’impuissance car comme on dit : tout ce qui est excessif est insignifiant d’où cette violence retournée contre soi voire l’autre.

     

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  • #3411563
    Le 22 août à 11:36 par Knokke
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    On se rappelera peut-être la série de cartes à collectionner "Les Crados" sortie en France en 1989 destinées à inculquer aux enfants les valeurs de l’obscénité et de la dépravation chères à la Gauche post soixante-huitarde. C’est une ressucée françisée des "Garbage Pail Kids" venus des état-unis.

    ça a fait un énorme succès (en tout cas pour les cartes à collectionner), ce qui semble prouver que les parents de la "génération Mitterand" issue de mai 1968 avaient le désir d’éduquer leurs enfants dans la "transgression" du pipi-caca-popo.
    Il me semble me souvenir que le professeur Choron en avait fait l’apologie à la télévision.

    Il y eu la publication en France d’un jeu de société tiré des "crados", intitulé "Beurk"

    Le long-métrage américain qui adapta les "Garbage Pail Kids" pour le cinéma, a lui été un bide total. Il y a ensuite eu un dessin-animé américano-canadien diffusé en France sur Canal+ et La Cinq en 1990-91.

    Mon petit doigt me dit qu’il serait intéressant d’essayer de savoir qui sont les producteurs qui ont financés toutes ses oeuvres "culturelles".

     

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    • #3411669
      Le 22 août à 14:49 par X
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      @ Knokke



      ...il serait intéressant d’essayer de savoir qui sont les...



      Les Crados est une adaptation de la série américaine Garbage Pail Kids créée par le dessinateur Art Spiegelman, lui et son collègue dessinateur Mark Newgarden, né à Brooklyn, ont travaillé ensemble en tant qu’éditeurs et directeurs artistiques du projet, Len Brown, également natif de Brooklyn, était le directeur. 

      Art Spiegelman (Itzhak Avraham ben Zeev Spiegelman ) est surtout connu pour son roman graphique Maus.

      On y voit Spiegelman interviewer son père sur ses expériences en tant que juif polonais et survivant de l’Holocauste, l’œuvre représente les Juifs comme des souris et les autres Allemands et les Polonais comme des chats et des cochons respectivement.

       
    • #3411712
      Le 22 août à 17:03 par Titi
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Oh oui, ça je m’en rappelle des "Crados" ! C’est loin, mais ça commençait déjà !
      Depuis, deux inventions ont enfoncé le clou de la culture dégueu : les Lapins Crétins, et Les Simpson, deux agents importants dans la crétinisation de masse.

       
    • #3411714
      Le 22 août à 17:11 par Titi
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      La fin des années 80 était un florilège de dérive aussi. C’était en effet très pipi-caca. Entre les Crados, les dessins animés toujours plus minables (Bioman....) la musique de merde qui commençait à déferler (débuts du rap....) et une politique mi-décadente mi-ahurie (Clinton aux U-S, Eltsine en Russie, Mitterrand chez nous....) et cet espèce de positivisme béat des débuts de l’UE (Maastricht, etc.) j’ai un souvenir nauséeux de ces années 1988 à 1992 grosso-modo.
      Après, curieusement, les années 90 / 2000 ont été plus "faciles" à digérer, comme une trève dans la noyade. Mais ça reprend de plus belle depuis Sarkozy....

       
    • #3411816
      Le 22 août à 21:12 par Knokke
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      @X

      Merci d’aggraver la paranoïa complotiste de mon petit doigt :-)

       
    • #3411977
      Le 23 août à 12:27 par Mik Ezdanitoff
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      A l’époque, mes parents, qui étaient de gauche (sociale), m’avaient interdit d’acheter cet album et ces images, que mon voisin de rue possédait, et que je pouvais regarder quand j’allais jouer chez lui. Avec le recul je me rends compte à quel point mes vieux étaient de cette race, quasi-éteinte déjà à l’époque, des "conservateurs de gauche" : car sur le plan sociétal, mon père était tout particulièrement dans le conservatisme, le goût du travail bien fait, la fidélité à la parole donnée, le civisme : j’aimerais qu’il soit encore là pour lui faire piger qu’au fond, il était de droite, comme beaucoup de goys du nord (il était Flamand). Ha : la console NIntendo aussi, c’était niet, je n’en n’ai jamais eu, et le Club Dorothée n’a jamais tourné à la maison. Milieu prolo d’île-de-France avec une certaine conscience...

       
    • #3412267
      Le 24 août à 09:37 par PL
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Comme étape de la grossiereté ordurière à l’égard des femmes dans notre pays qui était exemplaire pour sa galanterie, sa délicatesse, son élégance et sa politesse, pays du culte marial et de l’amour courtois, il y a l’importation, la traduction et la publication en France par Arthur (((Jacques Essebag))) de recueils de chapelets d’insultes ordurières des ghettos noirs américains contre la figure sacrée de la mère :
      * Ta mère !, Flammarion, 1995,
      * Ta mère 2 la réponse !, Flammarion, 1995,
      * Ta mère 3 la revanche, J’ai lu, 1996.

      Ce que décrit Julius Évola vient de la peinture et du cinéma expressioniste allemands, d’origine innommable avec l’abstraction, la sécession viennoise, du mouvement allemand Dada (Tristan Tzara, Raoul Hausmann), et d’écrits mis à l’index par Goebels comme Sader-Masoch (1836-1895) qui avait été traduit en français par Armand Rosenthal (1855-1898) décoré de la légion d’honneur par la IIIe République en 1883, ou par Magnus Hirshfeld (1868-Nice 1936), père du mouvement LGBT dont l’institut est fermé en 1933, malgré le soutien public de Freud, Wilhem Reich, Richard von Krafft-Ebing, Albert Einstein, Stefan Zweig, en France il avait été soutenu par Émile Zola (1840-1902) et Sophie Szeps (1862-1937), belle-soeur de Clémenceau.

       
  • #3411709
    Le 22 août à 16:59 par Titi
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    Un point, également, qu’il faut signaler, concernant l’attrait de la laideur : Cela date du début des années 2000 : ce style SDF, en proportion inverse de la qualité de vie réelle des gens. En clair : le look crasseux, miteux, la gueule mal rasée, les cheveux gras... triomphe du profil bas, de la mine mi-blasée mi-menaçante... la "virilité montrueuse" dans tout ce qu’elle a non pas de fort, mais de mal-taillé, de puant, de grossier, de "destroy", puant l’huile de vidange et la mécanique rouillée... et même chez les gens aisés. Plus t’as de fric, plus tu ressembles à un SDF ! Ce mélange d’apitoiement faussé envers les couches d’en-dessous et de désinvolture mal placée rappelle les stars qui jouaient aux clochards pendant 24h, vous vous en souvenez ? Tout cela donne des hauts le coeur.

     

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    • #3411889
      Le 23 août à 07:42 par MAD MAX
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      @titi, oui, on se souvient bien des années du petit nicolas sarkozy, le fric, la décadence, même si tout cela existait depuis les années 80, avec l’arrivée de tonton et de vouloir changer la vie des beaufs de français, et qui se sont fait cocufier, et le cher nicolas, agité et excité, a mis le coup de grâce, avec le dernier en date, le petit coq ou roitelet emmanuel.

       
  • #3412289
    Le 24 août à 10:02 par Méditation sur les méfaits de la peur
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    Dans les moments propices, soit lorsque l’on éprouve une peur, la creuser, aller à sa source , la déterrer, et la jeter dans le feu de l’annihilation de l’ego. Tout chemin suivit dans une peur même infime , finira tôt ou tard dans un cul de sac plus ou moins décevant, cette peur devant se faire jour un jour ou l’autre dans son cheminement afin de l’affronter dans la victoire ou de se faire vaincre par elle. Plus on retardé ce processus, et plus une peur mise sous le tapis de son inconscience de son être profond aura de pouvoir de nuisance sur notre propre libération.
    Et ça ne concerne personne d’autre que soi même, la peur . Celle des autres , c’est celle des autres , mais si on a choisit un rôle de guide pour les autres et que l’on a une peur sous le tapis, on prend le risque de démultiplier ses propres peurs parmis tout les individus qui nous suivent.
    À méditer.

     

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    • #3412546
      Le 24 août à 19:18 par Exemple
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      J’ai médité là dessus, la peur des autres nous concerne encore plus que les nôtres : soit on les amplifie, soit on les annule , soit on les transmute.
      Pour les transmuter , il faut accepter de subir une forme de synthonie.
      Exemple, parfois celui qui subit une peur va avoir le coeur qui augmente fortement son rythme , si on est l’objet de sa peur , on peut avoir le coeur qui se synchronise sur l’intensité de la peur de l’autre , même sans subir le même sentiment ou bien avec la même intensité, et plus il y a de coeurs qui ont peur, et plus notre coeur peut être touché lui aussi. Ainsi, celui qui mérite son statut de pacificateur à la Chuck Norris ou JCVD, est celui qui peut transmuter les peurs de tout les autres en les ramènenant à son statut émotionnel de confiance , de paix , de joie, de sérénité ect...
      Ainsi, si la peur de l’autre nous concerne , c’est dans notre propre capacité à s’en désynchroniser pour la transmuter en autre chose de plus paisible et surtout plus utile pour soi même et les autres.

       
    • #3412915
      Le 25 août à 17:16 par Shakespeare ?
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Tout à fait, il en va de même avec l’agressivité, j’ai évolué dans des milieux très agressifs et c’est assez impressionnant

       
    • #3412972
      Le 25 août à 19:11 par Pas-sagé 777
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Après on peut aussi décliner ça avec toutes les émotions humaines dites "négatives" , le but étant ici d’aller du chaos vers l’harmonie.

       
    • #3413106
      Le 26 août à 07:30 par Beru
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Accueillir ses émotions qu’elles soient négatives ou pas fait partie de la vie, le but n’étant pas d’atteindre la perfection mais d’être soi

       
    • #3413124
      Le 26 août à 08:20 par Les garçons bouchers
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Vous m’excuserez, je fais partie des femmes qui partent à la guerre, mes émotions, mes peurs, mes colères, je les gèrent, je suis habituée ainsi et je gère aussi mon harmonie,....
      Cordialement

       
    • #3413134
      Le 26 août à 09:00 par Empathie des archetypes
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      Chacun son point de vue Initiatique, y’a ceux qui bossent pour eux et ceux qui bossent aussi pour les autres.

       
    • #3413231
      Le 26 août à 13:37 par Carl Rogers
      Julius Evola – Le goût de la vulgarité

      En effet et pour aider les autres, il faut de l’énergie, de l’équilibre sinon à mes yeux ça ne sert à rien ou celà fait l’effet inverse..
      L’empathie est mise à toutes les sauces, je crois que le mot en lui même me dégoûte
      Cordialement

       
  • #3412912
    Le 25 août à 17:09 par Lo
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    J’apprécie vraiment lire Evola pour son écriture. Le fascisme avait de beaux jours.

     

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  • #3413335
    Le 26 août à 19:20 par La Maman et la Putain
    Julius Evola – Le goût de la vulgarité

    Dans l’ordre des désirs de l’identité (ce à quoi l’on veut ressembler : un modèle masculin par exemple, quand on est un homme) le vulgaire n’attire effectivement pas.
    Mais dans l’ordre des désirs de l’altérité (ce que l’on veut conquérir/posséder : une femme par exemple, quand on est un homme), le vulgaire peut être attirant. Sans doute cela est-ce dû au rapport de domination qui s’insinue, qui nous permet d’entreprendre la chose sans que cela nous rabaisse personnellement.

    Mais tout de même, pourquoi les hommes (pas tous, mais beaucoup) peuvent être fascinés par une femme vulgaire (non pas seulement vulgaire évidemment, mais qui saurait en faire un charme) ; Qu’est-ce qui attire dans cette forme très spéciale d’innocence ? une désinvolture un peu gamine ? une naïveté de la chair ? une putasserie assumée, et désinhibante ?

     

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