La France a connu son apogée en terme de musique, avec Claude Debussy. A partir de la, ça a été la dégringolade.
Il faut écouter attentivement, il n’y a rien qui arrive à sa hauteur. J’ai écouté tout Debussy 1000 fois, je ne m’en lasse jamais. C’est merveilleux. Pas besoin de paroles pour raconter n’importe quoi. La musique nous parle. Et comme la plupart des jeunes français, j’ai pourtant grandit dans la République, avec le rap, le rnb et toutes ces merdes.
La laideur décrite par Alain et Gilles est le fruit du capitalisme. Le capitalisme ne peut produire que du produit jetable, qu’on consomme, et qu’on remplace par un nouveau.
Des Debussy, il n’y en a pas 1000. Or pour faire marcher la machine capitaliste, il en faut 1000 justement. Meme 100 000. Tant qu’on reste dans le capitalisme, on ne pourra pas produire du beau, que ce soit en musique ou architecture (les constructions sont faites pour durer 5/10 ans, puis pour être demolies ou rénovées, et reconstruites) ou même science. On n’a plus de science, on a du scientisme. Il faut produire coute que coûte de la publication en recherche scientifique.
L’ironie, c’est que les tenants de la machine capitaliste, des milliardaires donc, sont adeptes du beau. Ils vivent dans de magnifiques châteaux construits avant l’époque du capitalisme (faut voir les châteaux et villas des rotchild), ils écoutent la musique classique, ils aiment les beaux véhicules, la belle cuisine.
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