Julius Evola – Le goût de la vulgarité
22 août 2024 09:07, par Sev"Chassez le naturel et il revient au galop"... ce proverbe est toujours d’actualité.
L’effondrement généralisé s’exprime effectivement par une laideur omniprésente. Le chaos tant annoncé a commencé dès les années post "libération". Les bourgeois sont bien ceux qui enviaient, jusqu’à la haine, les aristocrates. Après les avoir massacrés, ils imitèrent leurs us et coutumes sauf leur culture, leur goût des belles choses et leur capacité à garder une certaine tenue en toute circonstance.
Le bourgeois est un peu le bobo urbain actuel. Enrichi rapidement par des systèmes de rentes ou de jeux de casino, il n’a aucune éducation, lit des mags et étale sa confiture cul-turelle pendant ses dîners en ville ou en mangeant ses sushis "californiens" avec les doigts, assis par terre, avec ses potes.
Le Corbusier a fait des émules un peu partout. Le style "usine" impersonnel et déprimant a remplacé le charme des ateliers d’artistes. En matière d’architecture notre époque a atteint un niveau inédit de laideur absolue. Le nouveau bourgeois veut choquer. La contention lui fait horreur alors il se lâche et se comporte "tout naturellement" comme un ado boutonneux qui provoque pendant la récrée. J’ai déjà vu des bourgeoises totalement ivres pisser accroupies dans le couloir du métro. L’ordurerie est leur mode de vie.
L’infantilisation généralisée engendre le chaos. C’est le propre (!) des mômes que de se vautrer dans la boue, de manger n’importe quoi avec ses doigts. MacDo est leur étable(issement) préféré. Ça pue, le goût est univoque et majoritairement sucré et les murs sont carrelés (sans doute pour nettoyer plus facilement les éclaboussures du cheptel qui s’y précipite).
Comme tous les courants culturels, la dégueulasserie pour tous cessera à terme. "Le monde n’est une branloire pérenne" disait Montaigne... comme quoi les Penseurs d’antan svaient déjà que la terre oscille sur son axe et les civilisations humaines dessus aussi !
Nous reviendrons inévitablement à de la tenue, de l’élégance, du beau et du raffiné mais quand... nul ne le sait. En attendant, le pipi-caca-vomie sont tendances. Les Jeux Oligarchiques ont marqué l’officialisation du moche, du sadisme, du désordre et du mépris de tout. Tout cela ne peut que finir dans la bouillie.
Patience... patience dans l’azur...