Encore un peu pour @Mouai et ses questionnements sur toutes les définitions de la musique moderne...
Déjà, faut se demander combien de commentateurs sont réellement musiciens, ce qui n’est vraiment pas nécessaire pour jouir de la musique, on en conviendra parfaitement, mais... hein ...
Soyons léger ; pas très compliqué.
Le rock, c’est d’abord le swing, le jive a la sauce Elvis.
La pop, c’est les sixties dans sa plus belle expression. Ça pète dans tous les sens possibles de l’harmonie.
Puis les headbangers a moitié sourds se sont installés avec le heavy.
Ce n’est que plus tard qu’on a glissé dans le métal, pour ceux qu’en n’ont jamais assez dans les oreilles, même qu’on y entend plus rien.
Là, on a commencé a voir des gusses qui savaient pas jouer, ça s’appelle le punk.
En réaction du mauvais goût, t’as eu le disco, qui valait vraiment pas mieux.
En fond de scène, il y avait le progressif, un fourre-tout inimaginable ou on trouvait (aujourd’hui encore) le plus naze côtoyant le sublime, ça passe ou ça casse.
Bien sûr, la massification des instruments de musique y est pour beaucoup, puis sont venues les machines.
Puis les pompeurs incultes sont arrivés avec d’autres machines, et voilà le résultat, ça te poursuit jusqu’au fond des tympans, nul n’y échappe à moins de 15 bornes d’une ville, partout dans le monde, la cacophonie planétaire.
Jusqu’alors, on scindait la musique en deux, la musique classique pour les vieux, la pop pour les jeunes. Puis les musicos ont préféré dire "rock" pour la pop, ça le fait mieux.
Si on veut vraiment synthétiser, les Beatles c’est pop, les Stones, c’est rock.
Si on doit parler de la myriade de genres qui s’est développée au cours du temps... demain on est encore là.
Donc je résume ; Le rock, tu danse. La pop, tu es content. Le hard, tu te secoue. Le disco, tu fais ta chochotte. Le prog, tu te grattes un peu ou tu te pâmes. Le jazz, tu dodelines du haricot, et sur du classique, tu niques !