Xavier Bertrand, que Macron est en train de tester dans l’opinion.
Pendant les Jeux olympiques, le maître de cérémonie continue à s’amuser avec ses jouets...
Celui qui l’occupe en ce moment est un ancien petit assureur de Flavy-le-Martel (Aisne) qui a dirigé pendant dix ans le cabinet de ses beaux-parents et qui, se voyant comme le candidat naturel de la droite à l’élection présidentielle de 2022, avait refusé de participer à la primaire de son parti, pour finalement se résoudre à y prendre part et terminer piteusement quatrième du premier tour.
Il a aussitôt apporté son soutien à Valérie Pécresse, laquelle, il faut le rappeler, car les occasions de s’amuser sont rares, n’a recueilli que 4,78 % des suffrages au premier tour de la présidentielle.
Bien qu’ayant sous-entendu plusieurs fois qu’en cas d’échec, il renoncerait à toute ambition nationale, il a lancé son parti, "Nous France", "un mouvement moderne, jeune et rassembleur", avec une ambition clairement affichée pour le scrutin présidentiel de 2027.
En 2015, il avait bénéficié d’un front républicain lors des élections régionales, la liste de gauche s’étant retirée pour empêcher la victoire de Marine Le Pen au Conseil régional des Hauts-de-France.
Lors du second tour des élections départementales de 2021, il apporte son soutien aux candidats communistes opposés aux candidats du RN.
Lors des élections législatives françaises de 2024, il demande de ne soutenir « ni Mélenchon, ni Marine Le Pen ».
Après le premier tour, il apporte son soutien au candidat communiste Sébastien Jumel (coalition NFP) dans la 6 ème circonscription de Seine-Maritime.