L’idée principale du multiculturalisme est l’égalité de valeur de toutes les cultures (c’est-à-dire le relativisme culturel). Cependant, le multiculturalisme ne désigne pas les cultures telles qu’on l’entend habituellement, mais plutôt des groupes biologiquement définis (c’est-à-dire ethniquement, racialement ou sexuellement définis). Le multiculturalisme, une forme politisée de relativisme culturel, rejette l’idée selon laquelle il existe des vérités, des normes ou des règles générales concernant à la fois la connaissance et la morale. Finies les croyances des Lumières en matière d’objectivité, de raison et de preuve, ainsi que les principes de liberté et de justice qui s’appliquent également à tous les individus. Contrairement au relativisme culturel, le multiculturalisme exclut une vision du monde du domaine des visions du monde tout aussi valables : la perspective occidentale eurocentrique basée sur les contributions d’hommes blancs morts. Les multiculturalistes rejettent l’importance de la civilisation occidentale en affirmant que les traditions occidentales d’élitisme, de racisme et de sexisme sont la cause de la plupart de nos problèmes actuels.

L’objectif du multiculturalisme est de faire passer la Nation d’une société culturellement assimilée à une société multiculturelle non assimilée, dans laquelle un large éventail de cultures et de sous-cultures bénéficient d’un statut égal. Le multiculturalisme promeut les quotas plutôt que la concurrence, l’allocation des ressources plutôt que leur gain, et un gouvernement qui « ressemble » à la France au lieu d’être composé d’individus ayant une formation adéquate pour faire le travail requis. Les multiculturalistes ne réalisent pas que les méthodes de diversité qu’ils utilisent pour trouver et créer de la diversité diviseront en fait le pays. Le résultat sera une tendance sociétale généralisée à la haine, à la vengeance ou à la croyance en la supériorité innée de son groupe et à un sentiment de solidarité et d’autosatisfaction.