Tentative d’assassinat de Donald Trump : "C’est un scandale d’État"
18 juillet 2024 20:51, par KnokkeQuatre jours après la tentative de meurtre, la thèse qu’essaye de faire passer l’état profond est que Thomas M. Crooks a agit seul, de sa propre initiative, et si on ne parle pas du motif qui l’aurait poussé à agir, on insiste bien sur le fait que c’est quelqu’un de déséquilibré, d’émotif, et de solitaire (sans le dire, on suggère qu’il n’y a pas de motif autre que le simple fait qu’il s’agisse d’un déséquilibré).
L’autre message que l’état profond essaye de faire passer par les médias, c’est le fait qu’il ait eu un concours de circonstances malheureuses qui fait que le tireur a pû agir (on suggère un problème de fréquence radio entre Secret Service et State Police, des effectifs soit-disant en sous-nombre - d’autres sources disent cependant que la protection de Trump avait été renforcée.
Mais à chaque jour qui passe, la thèse de l’incompétence, ou du service de sécurité depassé, est battue en brêche, tellement il y a d’éléments qui suggèrent plutôt qu’on a laissé le tueur agir sans intervenir, voire même en facilitant son acte . On apprend maintenant, que une heure avant l’attentat, Crooks avait été repéré par la police et qu’elle avait signalé qu’il avait un comportement suspect. Il a été passé au détecteur, on a pas trouvé d’arme sur lui, mais on a trouvé en sa possession un télémètre laser du type qui sert à un tireur d’élite à évaluer la distance de sa cible pour pouvoir règler correctement son viseur. Malgré ça, on l’a laissé repartir.
Ajoutons en plus de ça que l’unique groupe de batiment aux environs susceptible d’abriter un tireur n’était pas sécurisé, que depuis plusieurs minutes des spectateurs ayant repéré Crooks sur le toit avec une arme avaient prévenu la police et essayaient désespérément d’attirer l’attention des snipers des Services Secrets vers le tireur sans qu’ils réagissent, que ces même snipers qui observaient dans sa direction dans leurs lunettes ont attendu qu’il tire cinq balles avant de riposter et de le tuer une seconde ou deux plus tard...
Il va être très difficile de faire avaler à une commission d’enquête sérieuse que toutes ces "bourdes" résultent seulement d’une incompétence ou de "la faute à pas de chance". On voit bien que parmis les policiers locaux vraisemblablement honnètes, le travail a été fait, ou a tenté d’être fait normalement, mais qu’il y a eu un "blocage" plus haut dans la hierarchie, afin que le plan suive son cours, sans doute au niveau du Secret Service.