Le raisonnement analogique constitue l’une des ramifications de la pensée dialectique. À ce titre, imaginons un instant Alain Soral aller chouiner, des trémolos pleins la gorge, le regard humide, les mains moites, et de l’écume au coin des lèvres, devant la 17 ème Chambre, que Robin D’Angelo et Mathieu Molard doivent être condamnés pour avoir écrit Le Système Soral, enquête sur un facho business.
Si le Rudy ne supporte pas que l’on écrive sur sa personne, alors qu’il cesse d’être un personnage public : dégage... et rends l’argent. Ce type se met en scène comme le Robin des Bois de l’anti-fascisme, comme le Tarzan de l’anti-complotisme, comme le Zorro de l’anti-antirépublicanisme, passe ses journées à stigmatiser, dénigrer, pontifier sur le Bien et le pas-Bien, à se livrer à la délation, mais sa petite personne maladivement susceptible ne supporte pas que l’on écrive sur lui.
Nous avons une solution pour le Rudy : qu’il retombe dans l’anonymat et se trouve un emploi productif, ou alors qu’il continue à se goinfrer en tombant à bras raccourcis sur la liberté d’opinion des Français, mais la règle de la réciprocité s’applique : le droit à la critique est une liberté fondamentale partagée par tous les Français.
Désagréable ? Les victimes du couperet de ce Torquemada facultatif de la liberté d’expression, en savent quelque chose. Grosse pleureuse de Sicile, va.