Soit nous savons tout d’un fait-divers sordide, noms prénoms etc.
Soit la pudeur de la victime est protégée et l’information ne filtre pas sur les sévices intimes, d’ordre médical donc confidentiel, qu’elle a pu subir.
La tradition, c’est que les criminels soient exposés, et non pas la victime, surtout si c’est une enfant.
Or nous assistons à l’inverse.
Avec une grande vulgarité typique de ces médias, mais non pas de la tradition française, les médias nous exposent des détails de culotte répugnants, quel que soit l’âge de la victime, en protégeant du mieux qu’ils peuvent les détails qui identifieraient les criminels, même adultes.
Une autre anomalie révoltante, c’est le traitement en adulte de gamines : elles sont présentées comme de jeunes perverses qui l’ont bien cherché. Ce fut le cas de la jeune Lina disparue cet été, toujours pas retrouvée, âgée de seulement 15 ans et abusée vers ses treize ans dans l’indifférence de l’administration. Ces petites nous sont montrées décolletées, maquillées, etc. En GB, c’est encore pire. Or elles sont jeunes, donc étourdies, pas encore posées et ne sont pas responsables de leur éducation (par la télé, les RS) ou de l’absence de père.
A l’inverse, les criminels adultes ou les parents des délinquants sont traités en gamins irresponsables. Ils n’auraient pas "les codes". Ils seraient moins capables de réflexion. Ils auraient beaucoup d’excuses de famille prolifique. *Ils sont par là, en douce, considérés comme des sortes de déficients génétiques, en état d’enfance perpétuel.