L’a tout expliqué AS dans son dernier "Comprendre l’époque"... l’égalitarisme est dévastateur. Le tout-le-monde-peut-faire-tout est le fruit vénéneux du socialisme du moins-disant pour tous.
La plupart des chanteurs(euses) n’ont pas de formation sérieuse musicale et ce n’est pas en gratouillant "à-l’oreille" sur une guitare folk qu’on fait de la qualité.
Quant aux textes de chansons, on a effectivement commencé à dégringoler sévèrement dès les années 60 avec les gamines susurrant des chansonnettes totalement infantiles et des garçonnet bien peigné qui déclarait leur amour mignon en chemise col ouvert et en bénard ajusté.
Nakamura n’est pas une chanteuse, c’est le symbole d’une époque où l’on formate les jeunes génération à une diversité qui découle d’une hybridation accouchant d’un nouveau peuple.
Côté Dion, le symbole (musicalement ordinaire et physiquement retapé) de l’industrie qui impose des voix qui gueulent le plus haut et le plus fort. Le reste, c’est du vide.
Dans le genre performance vocale, celui qui explose tout le monde est indiscutablement Dimash Kaudaïbergen qui, non seulement à une étendue vocale hors norme mais à une formation musicale (classique !) et la maîtrise de je ne sais combien d’instruments. Là, on est dans le cas d’école, l’ovni rare qui d’ailleurs suscite des imitations...
... mais l’imitation, le clonage, la reproduction robotisée est aussi l’indicateur d’une fin de civilisation.