Quelqu’un aurait-il l’amabilité d’expliquer à la grosse Mey-Mey que nos différences culturelles se passent de commentaires : le Président iranien n’a pas fait pendre "7 malheureux", mais des individus ayant commis des crimes de sang, conformément à la loi iranienne.
Chaque fois que l’État du Texas exécute un condamné à mort, est-ce que la grosse Mey-Mey s’arrête pour déplorer le sort du "malheureux" ? En France, nos "malheureux" font une courte décennie de prison et nous mettons à leur disposition un parloir conjugal pour qu’ils puissent se la vider et faire un enfant, après avoir violé, étranglé et calciné un autre enfant. Chacun ses valeurs.
Dans un esprit sain, le malheureux n’est pas celui qui termine sa course macabre au bout de la corde, mais sa victime. Grotesque mais sans surprise, cet ethnocentrisme de la Mey-Mey, qui tente de faire passer la justice iranienne pour une instance barbare, alors que 53 pays sur 197 pratiquent légalement la peine de mort, soit 54% du concert des nations.
Au moins, les pendus iraniens ont-ils eu droit à un procès. Les bombardés palestiniens n’ont pas eu cette chance.