Ce que nous avons aujourd’hui, à de trop rares exceptions, ce sont les forces du Nouvel Ordre formatées à cette fin pour justifier l’augmentation de leurs moyens.
C’est un formatage qui fait "en même temps" office d’autonettoyage puisque les éléments dont les valeurs et l’éthique ne sont pas en conformité avec la nouvelle direction, quittent la police ou résistent jusqu’au suicide faute de pouvoir faire autrement. Au final il ne reste que les éléments soucieux de leur seul rendement personnel ; savoir obéir sans se poser la question de la noblesse de servir.
Le grand remplacement de la police par la milice a commencé sous Sarkozy, quand les policiers ont eu à remplir des objectifs statistiques et financiers pour toucher une partie de leur chiffre d’affaire comme de vulgaires grues qu’on envoie au tapin, et qu’un état étranger colonial a commencé à se mêler de la formation des policiers français.
Policier, c’est devenu le métier le plus ingrat, être pris en étau entre une hiérarchie sans état d’âme et une population poussée à la violence et à l’incivilité par une impuissance organisée qui se mue peu à peu en désespoir.
Savoir obéir sans se poser la question de la noblesse de servir c’est ce que l’on exige des représentants de la violence oligarchique quand il n’y a plus d’État démocratique.
L’évolution des équipements des policiers depuis les années 50 aux Robocop d’aujourd’hui permet de constater clairement l’augmentation de la violence économique et des injustices sociales qu’ils ont pour rôle de neutraliser.
Peut on être à la fois représentants de la violence oligarchique et policier ?