Xavier Moreau – Capitulation sans condition, Telegram vs FBI, Stoltenberg vide les stocks
19 avril 2024 16:28, par nicolasjaissonComment comparer le taux de croissance d’une économie de guerre avec celui d’une économie de temps de paix ? C’est absurde. En temps de guerre, l’Etat subventionne largement la production de tous les matériels et équipements dont son armée a besoin en passant des commandes fermes aux entreprises publiques ou privées. La croissance augmente donc mécaniquement à mesure que les dépenses de l’Etat sont orientées vers l’effort de production requis par une situation d’urgence nationale. Par contre les taux d’intérêt explosent retrouvant leur niveau à l’époque de l’annonce des sanctions en 2022, entre 16% et 20%, et le taux d’inflation reste élevé, autour de 8%, alors que le taux de change du rouble s’effondre littéralement vis à vis de l’euro et du dollar, mais aussi du yuan, à cause du risque de change qui pousse les partenaires économiques de la Russie à se débarrasser de leurs roubles. Seule la pénurie de main-d’oeuvre permet aux salaires de se maintenir, mais pour combien de temps, alors que les recettes budgétaires ’effondrent ? A cela il faut ajouter les sanction secondaires qui interdisent aux banques (Chine, UAE, Turquie), de commercer avec la Russie en ouvrant des comptes aux intermédiaires russes. Dans un contexte d’économie de guerre, la seule solution est de concenter les transactions au niveau de l’Etat, qui commerce directement avec les autres Etats, la Chine principalement. Cela ne peut que pousser un peu plus à la déroute du secteur privé russe en voie de nationalisation avancée, au profit de l’économie chinoise étatisée elle aussi, qui peut écouler sa camelote en Russie. Le Russe est très peu emballé par les véhicules électriques chinois. Les militaires sont priés de la boucler, en ce qui concern la qualité des équipements chinois qui leur sont fournis. Comme sur le reste d’ailleurs, où les blanchisseuses type Moreau fonctionnent à plein régime. Quoi qu’il en soit, le recyclage des technologies occidentales devient de plus en plus compliqué, ce qui explique sans doute la multiplication des déboires en ce qui concerne la destruction d’armes réputées avancées, comme les missiles hypersoniques, les bombardiers stratégiques, les nouveaux chars T-90 M, les matériels de contre batterie, ou les systèmes anti-aérien type S-400 dont deux batteries viennent encore de partir en fumée près de la principale base aérienne en Crimée. Comme d’habitude les coupables ce sont les sous-fifres. Cf. les arrestations liées à la conception des missiles hypersoniques.