le féminisme actuel n’a rien de libéral... c’est un féminisme socialiste... le libéralisme est individualiste, alors que le socialisme est collectiviste... ce qu’on appelle le "néolibéralisme" est en vérité un socialisme de marché, c’est à dire un totalitarisme du marché (extension du domaine de la lutte).
Le fait d’étendre les lois du marché à la sphère privée, n’est pas du libéralisme... le libéralisme s’applique à "l’économie politique" et non à "l’économie domestique"... les libéraux-conservateurs et les libéraux-classiques n’ont jamais commis une telle confusion. De Gaulle, libéral-classique, ne me semble pas avoir cherché à briser la famille ni la religion... C’est juste un exemple. Les Afrikaners étaient libéraux-conservateurs, et je ne crois pas qu’ils promouvaient la destruction de la famille.
La tendance à s’ingérer dans la sphère privée (économie domestique) est un symptôme indubitable du socialisme (à l’extrême, les bolchéviques demandaient au fils de dénoncer son père). Avec une fusion totalitaire de la sphère privée et de la sphère publique.
On peut même dire que le socialisme actuel (dit "néo-libéralisme") retire le marché de l’économie et instaure le marché dans la vie privée... tout l’inverse du libéralisme... bref, une sorte de religion inversée.
On peut d’ailleurs même être libéral de moeurs, c’est à dire tolérant au plan privé, sans sombrer dans le "marché de l’intime" actuel.
Par contre, je compatis totalement à cette pauvre femme flouée par une doctrine socialo-féministe inhumaine.