Est-ce que la « conscience révolutionnaire » est autre chose ou peut être autre chose que la détermination à mourir, à sacrifier sa vie pour la cause, quelle qu’elle soit, et même, et surtout, si c’est en vain ?
Est-ce que ce n’est pas précisément le risque assumé de la mort qui permet le renversement du rapport du maître-esclave ?
Il n’y a pas de prise du pouvoir, ni même d’exercice du pouvoir, sans consentement au sacrifice de sa vie, voir Jules César, Kennedy, Hitler, Jaurès, Béria, Epstein, Olaf Palme, François-Ferdinand d’Autriche, Marie Stuart, Henri IV, Louis XVI, Charlotte Corday, etc. la liste est interminable.
Mais bon, on peut aussi faire la révolution au clavier de son ordinateur, c’est peut-être réaliste, qui sait ?