Je rectifie : « Thaïs d’Escufon ou la non-pensée ». L’auteur de l’article ci-dessus a fait dans la complaisance :
On ne condamne pas Thaïs, qui est emportée par son amour de la France.
On est dans une élection des Miss, maintenant ? On donne des points de “bonnes intentions” ? On sonde les cœurs et les reins ? Et “pour sauver Thaïs, tapez 1” ?
Avez-vous seulement vu son intervention vidéo aux côtés du sieur Stéphane Édouard ? Il aurait pu mettre un joli petit ficus bien taillé à côté de lui, la plus-value eût été identique.
Cette fille n’est, en réalité, que la version “de droite” de la potiche à gros seins, produit que l’on sert aux hétéros non conscientisés et que l’on placarde un peu partout pour les faire consommer. Là, il s’agit plutôt de dresser de l’ingénieur levalloisien, du puceau zemmourien et du fils unique de bourgeois tradis.
On est sur ces gammes-là.
Et j’enrage de constater que certains des nôtres confondent encore les notions de penser et bander quand une nana au visage tout choupi arrive et fait sortir de sa bouche quelques mots du lexique réactionnaire. Ce qui ne veut pas dire que l’alternative restaurant/bibliothèque/et-re-restaurant-derrière doit être excusée pour autant.
Ni superficialité, ni laisser-aller. Du sérieux et de la virilité. Soral, vite !