Profession : droitardée
On pourrait même dire, pour aller au bout de la synthèse, que ce sont les mêmes qui bombardent, ici et là-bas : là-bas avec des bombes, ici avec des migrants.
Chère Thaïs essayez de comprendre que ce sont les mêmes qui bombardent là-bas et qui organisent le Grand remplacement ici. A Paris comme à Gaza, Intifada ! https://t.co/fvDESaRiyS
— Christian Bouchet (@ChBouchet) December 20, 2023
Le concept permet de ne pas trop penser de conneries ou dire de conneries. On en dit tous, mais si on peut en dire moins, faut pas se gêner. Cette connaissance est à portée de main, des livres existent, qui sont chez Kontre Kulture, mais pas que. La différence, c’est que les ouvrages Kontre Kulture ont tous un point commun : eh non, pas l’antisémitisme, qui est une accusation pratique et idiote des défenseurs de l’ignorance, mais bien la volonté de comprendre le monde, même si c’est complexe, même si c’est paradoxal !
Le paradoxe, c’est ça qui arrête la pensée de beaucoup de gens, et même de beaucoup de penseurs, qui ne font pas exprès : le paradoxe peut être levé, ou se réconcilier avec ce qu’il heurte, justement par le concept, cette explication supérieure qui résout les problèmes, mais pas tous. Car en pensée, dès qu’on résout un problème, un autre surgit.
C’est comme la queue au rayon fromage à la coupe : un client est à peine servi, qu’un autre remplit le vide. Et quand on a résolu un problème de niveau 1, la Nature, ou Dieu, ce maître de l’humour (noir parfois), nous en envoie un de niveau 2. La vie, pour ceux qui pensent, ou qui veulent comprendre, est un chemin de problèmes mathématiques englobés les uns dans les autres. Penser, c’est accéder au problème supérieur, au niveau d’organisation supérieur. Et il y a toujours plus haut.
Craignez l’ignorance confortable, pas la pensée complexe
Alors Thaïs, qui n’arrive pas à penser au-delà de son paradoxe, en arrive fatalement à une erreur de jugement. Il faut savoir que le combat politique d’aujourd’hui, pour certains, est de lutter contre la colonisation et les massacres israéliens, tout en luttant chez nous contre la politique d’immigration massive, cette frappe atomique contre la France.
Thaïs a donc a moitié raison, mais la moitié ne suffit pas, sinon on tombe dans le piège tendu par les sionistes. Après, on peut y tomber avec délectation, puisque c’est la piste proposée aujourd’hui par le Système : soyez pour les bombardements sur les Arabes là-bas, et contre l’immigration des méchants Arabes ici. À première vue, ça semble logique. Oui, mais pour les « courte vue ».
Épilogue : Thaïs trahie par Drahi TV !
Je vous révèle le traitement que m’a réservée @BFMTV en off après mon passage en plateau hier soir pic.twitter.com/lwBDxU1Gaa
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) December 19, 2023
Conclusion ? On ne condamne pas Thaïs, qui est emportée par son amour de la France, mais dont la réaction primaire est récupérée par le nationalisme israélien et reroutée vers des intérêts israéliens, et non français.
La pensée, c’est ce qui permet de se faire une idée du monde plus fonctionnelle, où l’on ne risque pas, ou pas trop, de se faire traiter de con, ou de conne.
Nous, Thaïs remarquera, on se fait traiter de tous les noms d’oiseaux, rarement de cons ou d’imbéciles... C’est un signe. Et un bon.