Egalité et Réconciliation
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Si tout n’est qu’interprétation, que pouvons-nous connaître de la réalité ?

Tout n’est-il qu’interprétation ? Vaste question philosophique à laquelle Mohamed Ridal a tenté de répondre, mais pas sur Radio France. On regarde l’intro de France Culture et on clique sur l’image pour écouter l’émission.

« À l’heure du complotisme et des vérités alternatives, alors que même la vérité scientifique ne semble plus capable de recueillir l’assentiment de tous, faut-il en conclure que tout n’est qu’interprétation ? »

Pour le savoir, rendez-vous sur ERFM !

 






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37 Commentaires

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  • #3087039

    Ce qui m’importe c’est mon interprétation et mon expérience pas celle des autres.

     

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  • #3087058
    Le 28 décembre 2022 à 05:32 par Pompons jacquard et missel de chez Vuitton
    Si tout n’est qu’interprétation, que pouvons-nous connaître de la réalité (...)

    L’interprétation n’est-elle pas une appropriation intellectuelle...non j’déconne, je me suis interprété pendant 33 secondes pour un philosophe !
    Désolé je renfile mon bleue de travail et mes bottes

     

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  • #3087129

    La vérité est vérification par la perception de la réalité, le mensonge est de ne pas vérifier par la perception de la réalité. Le bien et le mal sont perceptibles dans la réalité donc vrais. Mais qui irait vérifier le mal en se faisant mal, en percevant le mal dans la réalité ? C’est pourquoi la vérité du bien ment sur le mal. La vérité du bien vérifie le bien mais ne vérifie pas le mal. Et inversement la vérité du mal ment sur le bien, ne vérifie pas le bien.

    Si la vérité est interprétation et que l’on ne croit qu’à ce que l’on voit, perçoit. Alors la question serait sommes nous emprisonnés ou libérés par nos sens, nos interprétations, notre vérité ? Si l’on vérifie le bien on est libéré, si on vérifie le mal on est emprisonné.

    Enfin si tout n’est que bonne interprétation, que pouvons-nous bien connaître de la bonne réalité ? Si ce n’est le Bien.

     

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  • #3087235

    Je ne comprends pas. J’ai entendu l’autre jour dans une vidéo suisse, qu’on ne peut pas penser par soi-même. Que ça a été prouvé depuis Kant. C’est un gars très important qui l’a dit de façon autoritaire, donc je me suis dit : "Ah d’accord" et je me suis débranché.

     

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  • #3087356

    Cette foutaise faussement intellectuelle, ne vise qu’à neutraliser
    tout concept d’unité. Faut avoir trop de temps libre pour désirer
    se creuser la tête avec pareils éléments.
    Évidemment que ce sous sujet arrive au moment où le projet
    d’esclavagisme humain atteint les plus haut rendements.
    L’esclavagisme humain ayant désormais la possibilité de
    durer, tant les déracinés et déçus sont nombreux à être
    entassés tous au même endroit ... Assumez tas d’crétins !!!!

     

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  • #3087364

    Le rapport du périmètre d’un cercle avec son diamètre est une constante, dite pi.
    Les diagonales d’un rectangle se coupent en leur milieu.
    Le bassin d’une femme n’est pas celui d’un homme pour permettre l’accouchement.
    Deux hommes, quelque soit leur relation, ne font pas d’enfant.
    Deux femmes, quelque soit leur relation, ne font pas d’enfant.

    Ces réalités sont indépendantes du sujet qui les interprete. Parménide : Est ce qui est, n’est pas ce qui est pas.

    L’approche, l’interprétation de ces réalités sont prises en compte par les vertues théologales et cardinales, en grande partie héritée de la Grèce Antique, dans la relation dialectique d’un sujet à un objet : la foi, l’espérance, la charité , la prudence, la tempérance, la force et la justice.

     

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  • Réduire la Pensée du Réel à de "l’interprétation" c’est le pathétique canif rhétorique, la petite satisfaction minable des nuls qui n’ont pas les watts pour penser le réel par eux-même comme Soral et dans l’idéal faire de la métaphysique : "VOUS pensez avoir accès au réel par la pensée mais NOUS on est plus forts, on sait que c’est juste des interprétations". C’est l’idée typique qui sur laquelle se rabattent les fonctionnaires des "sciences" humaines ou les petits penseurs confus comme Nietzsche.

    Voici une explication de métaphysicien de qu’est la Réalité : La Nature appartient aux Maths et l’Humain au Bien c’est à dire au Christ parce qu’il a définit de manière indépassable que l’Humain véritable, absolu, c’est celui qui se détruit lui-même, inverse ses propres réactions naturelles et tend l’autre joue, inverse les derniers en premiers et les premiers en derniers. L’Humain absolu c’est Sainte Blandine. C’est ça notre réalité, celle où l’absolu est d’envoyer une jeune fille se faire déchiqueter par des fauves et pas de vivre sa vie de jeune fille. Cette situation absolument monstrueuse est totalement verrouillée parce qu’on ne peut pas se révolter contre un Dieu d’Amour.

    C’est ça l’accès au Réel français façon Soral, court et clair, ce n’est aucunement une "interprétation" parce que c’est ce que vous vivez tous et qui est continuellement dénoncé sur ce site : si vous devez vous soumettre totalement à ceux dont le pouvoir est tel qu’on a même pas le droit de les nommer, c’est parce que notre réalité humaine est totalement christique : parce ce sont des ultra-derniers shoatisés donc des ultra-premiers intouchables et tout-puissants en droit moral christique inversé.

     

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  • A quelqu’un qui demandait à Jules Renard ce qu’il pensait de Nietzsche celui-ci répondit que son nom comportait trop de lettres inutiles…

     

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  • #3088202

    Ici, on parle souvent, et à raison, de ’retour du réel’, le réel étant ce qui nous résiste (physiquement ou autrement), ce qui cogne et nous cogne, voire pire : cette propriété du réel n’est pas compatible avec la proposition que ’tout n’est qu’interprétation’.
    Quand le réel vous revient en pleine gueule, c’est la fin de l’interprétation et des jeux d’esprit.

     

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    • @Nuit blanche
      Vous confondez "réel" et "parler de la réalité".
      C’est comme si confondiez "une pipe" et la "représentation d’une pipe" en peinture, comme dans le célèbre tableau de René Magritte : Ceci n’est pas une pipe. C’est assez facheux.

      L’Homme passe par l’interface du language pour parler de la réalité, c’est sa façon d’appréhender le "réel". Mais le language n’est pas le "réel", c’est un système de représentation qui permet de parler du "réel".
      Parler de la réalité est donc la capacité à capturer des éléments du "réel" et les traduire dans la virtualité du language. Or traduire c’est interpréter.

      Enfin lorsque vous parlez du réel qui cogne, Nietzsche n’a jamais dit que la douleur n’existait pas puisque c’est le penseur qui reprend à son compte la question de la souffrance et de la vision Tragique de l’existence. Il faut l’savoir.

       
    • @Erza : Ce qu’il y a de terrible avec les penseurs semi-profonds comme toi, Nietzsche ou même Cousin (l’ayatollah du marxisme) c’est qu’il y a de l’intelligent, de l’assez profond, recouvert par du confus. C’est une vraie souffrance de vous lire.

      Effectivement le langage n’est qu’une interface, il y a peu de gens qui comprennent ça. Mais interface de quoi ? C’est QUOI le vrai truc alors ? C’est la Pensée, la simulation du Réel, c’est à dire la singerie absolue (mentale, sans gestes) du Réel, puisque je rappelle que nous sommes des singes.

      Après le langage n’est pas une "interprétation" de ta compréhension profonde et intime du Réel, je suis désolé mais c’est atrocement débile d’écrire ça ! c’est une CONTRAINTE, c’est de la Pensée normalisée commune, qui au contraire va T’OBLIGER à fortement préciser ta compréhension intime pour trouver les termes EXACTS qui l’EXPRIMENT correctement (pas qui la traduisent, tu traduis une Pensée dans une autre Pensée en passant par le langage, c’est pas la même chose).

      Regarde deux posts au dessus, tu as de la Pensée la plus profonde parfaitement EXPRIMEE en langage Français.

       
    • Ezra,
      Vous ne savez pas lire tant vous êtes obnubilé par votre doctrine herméneutique : je ne confonds rien du tout, j’ai bien dit que le réel est ce qui nous résiste, physiquement ou autrement, ce qui cogne et nous cogne.

      D’autre part, le langage n’est pas une interface, puisqu’il accomplit des choses : promettre, déclarer mariés une femme et un homme, établir une liste, affirmer, pardonner, prévoir, prédire, menacer, commander, déclarer la guerre, ouvrir une séance, etc., actions que sans lui nous ne pourrions pas effectuer.

      Mais bon, je ne vais pas vous faire un cours.

       
    • @SOCRADE
      Lorsque vous dites "compréhension profonde et intime du Réel", selon moi vous faites de la poésie. Et la poésie est souvent plus efficace pour nous aider à sentir/ressentir certains éléments du réel, et par la suite, peut être, pouvoir les appréhender.
      Mais lorsque vous faites de la poésie, vous traduisez des sensations que vous avez ressenties pour leur faire prendre corps dans la virtualité du language. Comprendre c’est autre chose.

      Et de traduire des sensations à traduire des observations, on reste dans la même approche. Vous ne pouvez pas échapper à votre Corps qui est l’outil de captation du réel, puis l’outil de traduction des sensations/observations en mots, et enfin l’outil d’émission qui réagence les mots en formulant des phrases. Encore une fois, traduire c’est interpréter.

      Et c’est là que l’on revient aux propos de Nietzsche, penseur de la Hiérarchie, contre Les Lumières qui prétendent que tous les hommes sont égaux. Mais si tel était le cas, il n’y aurait que des Soral... et on voit bien que ce n’est pas le cas.
      Alain est un interprète de très haut niveau, ce qui signifirait dans le vocable nietzschéen qu’il aurait une grande volonté de puissance (qui rappelons-le ne signifie pas vouloir-la-puissance, cela signifie que c’est la puissance en lui qui souhaite s’exprimer, se répandre, capter le réel).

       
    • Nuit banche,
      ezra vous a bien compris, c’est vous qui ne comprenez rien

      "D’autre part, le langage n’est pas une interface, puisqu’il accomplit des choses"

      Vous confondez encore une fois le conducteur et le véhicule

      Ce n’est pas le langage qui engage dans une promesse, un mariage ou autre, c’est la Parole donnée, et la qualité des personnes compromises (mariés, prêtre, témoins, familles... si je dis à une chaise "je suis ton mari", cela fait-il de cette chaise ma femme ? si je fais une promesse sans témoin ? ou sans ministre du culte ? si je le dis sans y croire ?)

      Bref, ce qui fait acte dans la parole ne vient pas du langage.

      Par ailleurs, quand vous dites "retour du réel", vous n’avez rien dit. C’est une formule de rhétorique, une pensée schématique, càd déjà une représentation, sur laquelle on pourra toujours débattre (qu’est ce que le Réel ? si quand un migrant viole une gauchiste c’est le "retour du réel", cela signifie-t-il que quand ils parlent sympathiquement ce n’est pas réel ?).

      Il faut repartir d’expression plus banales, en prise directe avec les choses, pour comprendre ce dont il est fait mention dans la proposition "il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations".
      Les faits ont-ils une qualité propre ? non, c’est nous qui la leur attribuons.
      Et même quand on essaie de parler de la manière la plus neutre, la plus robotique, la plus inhumaine possible, sélectionner un fait (parmi une infinité d’autres) en le nommant est déjà un biais, une préférence, un intérêt qui prend source dans notre composition intérieure, notre coupe sur le Réel, surement trop vaste et trop vivant pour se laisser arrêter autrement.

      Bref, on ne voit pas trop ce qu’un fait pourrait signifier en lui-même avant qu’on le fasse parler et donc exister épistémologiquement.

      Le seul qui pourrait affirmer que son acte et son dire sont Un dans l’être, c’est Dieu.
      Mais nous sommes, en tant qu’hommes, placés hors de l’unité pour tomber dans la pluralité du discours et la distance interprétative, en conséquence de quoi il n’y a rien dont nous ne pouvons nous emparer par nous mêmes sans risquer de le fausser ou de le soumettre aux directions qui nous occupent.

      Cela semble assez évident, mais beaucoup résistent à ce constat car trop férus d’universel, et croyant perdre quelque chose en reconnaissant la valeur du particulier.

       
  • Pour enfin découvrir une aproche véritablement rationnelle de la réalité il faut baser sa réflexion sur le doute. Questionner les évidences. Ca permet de se défaire des biais mentaux. C’est un travail long et extrêmement solitaire. Ensuite se dessine une vision incroyablement logique de la réalité. Englobant l’existence et la non existence. Cette vision permet de comprendre les religions, la nature de Dieu ect... Comprendre à quel point le mental est tout sauf rationnel et pourquoi il ne souhaite pas "guérir".

     

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