On appelle ça un publi-rédactionnel...
...et, avec les photos, une promo pour un people qui accueille les "journalistes" « en bras de chemise et cravate, teint hâlé, souriant »...comme un acteur de la politique-spectacle.
Néanmoins, pour tenter de "faire sérieux", la photo de couverture le présente l’air concentré et soucieux pour l’avenir...le nôtre ou le sien ?
Sur la double page, sa coiffure est savamment ramenée vers l’avant, à la Trump, mais avec beaucoup moins de reflets "blond vénitien", les pattes toujours démesurées mais de plus en plus grisonnantes.
Le coiffeur-posticheur ne devait pas être bien loin.
Sous le titre "La grande explication" les doigts sont étroitement entrelacés dans une exercice de numérotation.
Adoptant, souriant, des poses de playboy pour revues spécialisées, il s’exerce aux manœuvres de séduction tous azimuts qui lui ont valu un emploi très lucratif dans une banque d’affaires.
Dernière image : le sourire satisfait, un brin moqueur, une main fermée vers l’intérieur, l’autre triturant nerveusement son bouton de manchette, comme s’il craignait de ne pas avoir fait passer son message.
Plus personne n’écoute ses prestations télévisées, son capital de nouveauté est épuisé depuis longtemps et il a abusé de formules telles que "nous sommes en guerre".
Seuls les commentateurs politiques liront en entier ces 18 pages de bavardage, d’autosatisfecit, bien qu’il s’en défende, et de vœux pieux en guise de programme pour le reste de son second mandat qu’il compte exercer jusqu’au dernier quart d’heure.