Une infirmière sur deux a quitté l’hôpital ou changé de métier après dix ans de carrière
27 août 2023 10:29, par Robert le Pieux
Tous les témoignages des personnels soignants (exceptés les médecins qui ne pipent mot ...) et des patients transformés en "clients" convergent vers le constat indéniable de la dégradation de notre système de santé en général, (mais pas pour tous !)
La volonté de rentabiliser et de privatiser totalement la santé transparait de plus en plus, mais les moyens employés ne sont pas toujours clairement perçus par la population qui croit encore naïvement au serment d’Hippocrate...
Depuis plus de 30 ans le système a été SABORDE par ceux qui en avaient la charge.
Du plus haut niveau politique jusqu’au médecin qu’on a caressé dans le sens du poil (financier) en le transformant en acteur économique :
Multiplication des actes coûteux et invasifs souvent inutiles, I.R.M à gogo pour "rentabiliser" l’appareil , populations cobayes engrangeant force analyses ne débouchant sur rien,
les C.H.U attirent une « frange étrange » de la population qui encombre les services prétendument débordés, alors que vous devez attendre 6 mois pour un examen sérieux prescrit par votre généraliste...
Il fallait à tout prix éradiquer le côté "sacerdotal"" du vieux médecin de campagne dont le diagnostic relevait de la pratique HUMAINE, en privilégiant l’aspect "scientifique" de la procédure (que l’on retrouve d’ailleurs dans de nombreuses professions...)
La foi dans une "science" mathématique relevant de la technologie la plus aveugle et contre productive a balayé toute conscience professionnelle et toute humanité alors que le sujet est précisément l’ Humain !
Il n’existe aucune justification réellement économique à ce cataclysme, si ce n’est la volonté de pouvoir issue de cerveaux sociopathes qui jouent avec la fourmilière que nous représentons à leurs yeux (Voir la définition de l’Hybris)
Restons sur nos gardes vis-à-vis de la médecine actuelle, partageons les noms des quelques praticiens consciencieux qui restent, et retrouvons le bon sens de nos aïeux en utilisant les bons vieux remèdes d’autrefois.encore à notre portée.