"mais la divinité de l’Ancien Testament n’est pas identique au Dieu des évangiles : le Dieu revanchard, violent, jaloux, d’une transcendance verticale opaque, brutale, à qui les Hébreux devaient obéir avec rigidité en respectant la lettre des ordonnancements pour éviter les châtiments, a laissé place à un Dieu d’amour, amant et aimé suprême, sensible au cœur."
Pourtant, l’Apocalypse qu’il nous destine est prévu pour être pire que Sodome et Gommorhe. Donc soit le bon dieu changera encore d’avis, soit il est pas digne de confiance, soit le type qui a écrit ça se plante.
Quant à sa sensibilité au coeur... je ne sais pas, faudrait en parler aux juifs innocents de la révolte contre les Romains (tout Jérusalem n’était pas le Sanhédrin), ou aux Chrétiens qui se sont mangés les invasions barbares, ou aux Byzantins... en fait, à tous ceux qu’il a déjà abandonné ici-bas, à commencer par son propre "fils".
Dieu a probablement plein de qualité, mais la sensibilité n’en fait pas partie... ou alors on est dans la sensibilité capricieuse... ce qui colle déjà beaucoup plus au personnage qui nous est présenté dans la Genèse (Genèse qui n’a jamais été remise en question par le Christ d’ailleurs, tout comme le péché originel prétendu racheté, sauf qu’en fait non puisque l’homme est encore très loin d’avoir regagné sa place au Paradis).
Le Dieu de David et celui de Baudoin sont le même, celui de Caïphe et de Bernard de Clairvaux sont le même, celui de Mère Thérèsa et de Judas sont le même, n’en déplaise aux chrétiens new-age. Cette séparation artificielle est un quasi-blasphème envers les anciens prophètes, point barre.