Katya Kopylova, houra ! Houra ! Houra !

Par bonheur, la personne qui mène l’entretien prend stratégiquement la position d’un ignare (pour ne pas dire d’un imbécile) par nombre de ses questions, ce qui incite ceux des observateurs de cet entretien qui sont égarés à s’identifier à lui et à reprendre à leur compte ses questions, les amenant à prendre des claques intellectuelles et à s’élever en conscience par les réponses de Katya.

J’ai relevé un lapsus dans les propos de Katya — dont je témoigne pour lui rendre hommage : exigence de la critique à la hauteur de l’exigence de son engagement — lorsqu’elle emploie par mégarde le mot « coloniaux » au lieu de « colonisés ». Voici la citation originelle (à 1:02:33) : « c’est encore sous notre impulsion qu’a été adoptée la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et aux pays coloniaux [NDR : comprendre « aux pays colonisés »], en dépit de l’opposition des puissances coloniales comme la France qui considéraient que les colonies n’étaient pas prêtes pour l’indépendance [...] ».

Des larmes ont coulé sur mes joues en t’écoutant, Katya. Je te prie d’accueillir cette confidence comme un modeste cadeau. Puisse-t-il favoriser en toi l’apaisement que tu mérites.