Michel Onfray a tort d’utiliser les expressions « Occident » et « Christianisme » pour désigner ce qu’il prétend défendre, la nation et la civilisation française, contre ses ennemis.
Ce que désigne en réalité le terme « Occident », c’est très exactement l’empire anglo-saxon, ou américano-sioniste, et ses vassaux : c’est l’empire du libre-échange, de la FED, du FMI, de la Banque Mondiale, de l’OMC, et donc aussi de l’UE, ce sont les entreprises multinationale, c’est très précisément l’ennemi des nations, de leurs libertés, de leurs souveraineté et de leurs traditions.
Et ceux qui se désignent traditionnellement comme étant « chrétiens » ou « de religion chrétienne », ou mieux « judéo-chétienne », ce ne sont pas les catholiques, ce sont les protestants libéraux, c’est-à-dire en fin de compte des athées, adaptes du technicisme, du modernisme, du capitalisme, du communisme, du libéralisme, de l’individualisme, de l’hédonisme, du mondialisme.
Il y a un antagonisme beaucoup plus grande entre le catholicisme et le protestantisme ou le judaïsme, qu’entre le catholicisme (ou l’orthodoxie) et l’Islam, car ce sont des religions qui ont en commun d’être fondées sur l’opposition entre le sacré et le profane, sur la transcendance et le salut, contrairement au protestantisme et au judaïsme pour lesquels rien n’est sacré, tout doit être désacralisé, égalisé, indifférencié. Le protestantisme ou le judaïsme sécularisés sont les ennemis mortels de toutes les religions traditionnelles.
L’expression « judéo-christianisme » est en principe une contradiction dans les termes puisque le judaïsme refuse la divinité du Christ et la Nouvelle Alliance étendue à toutes les nations, mais elle désigne bien les calvinistes qui sont des chrétiens apostats convertis au judaïsme libéral, c’est-à-dire des athée, adorateurs du Veau d’Or, fondateurs des banques protestantes à Genève, puis Amsterdam et Londres, sur le modèle des banques juives.