Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit Køvíd ?
3 janvier 2023 18:51, par Ezra
Difficile de se faire une idée sur Køvíd à la lecture de ce seul article diluvien.
Schwartz fait apparaître un ciel agité de références s’évaporants dans un brouillard qui s’étend à perte de vue. Le grondement imprévisible du tonnerre annonçant seulement quelques secondes de clarté terrifiante et sublime, ici et là...
Mais c’est la tempête et on est complètement trempé sous un ciel noir. On a même oublié que nous étions sur un navire qui a perdu le cap, les Européens n’ayant plus les pieds sur terre depuis la fascinante mythologie du crime contre l’humanité.
Certains veulent reprendre le contrôle du navire, d’autres s’activent afin de construire des canots de sauvetage. Je ne sais pas où placer Schwartz...
Peut-être veut-il nous faire comprendre que nous ne sommes pas sur un navire, et qu’il faut redéfinir ce sol sous nos pieds. Ce sol qui a une longue histoire et dont la biographie a été maintes fois réécrite jusqu’à nous le rendre étranger.
Mais avons-nous encore des pieds, nous les idiots dostoïevskiens déracinés ?
Les travaux de Cerise et Hillard nous aident à faire face à l’anesthésie générale mise en place par le Régime Judéocratique qui gouverne en moralisant la gestion des corps et la direction des esprits. Souhaitons à Schwartz de pouvoir en dire autant.